Candide, chapitre XIX, Voltaire, ironie, société esclavagiste, religieux, nègre, esclave
Le narrateur en début de texte surtout décrit la scène en une focalisation externe. Cela permet de faire des constats et de donner l'apparence de la situation. Il donne ainsi des détails sur la tenue vestimentaire et seulement après arrive le vocabulaire de l'anatomie. La présentation est faite sans apitoiement et met ces deux types de détails sur le même plan, en utilisant la parataxe (pas de lien logique).
Symbolisme des attitudes
Nous pouvons aussi remarquer le symbolisme de l'attitude personnages. Les verbes d'action attribués à Candide comme « en approchant de la ville » (l 1) ou « rencontrèrent » (l 1) sont en opposition avec ceux qui montrent « ' l'action »' de l'esclave qui attend. Une opposition dans la position dans l'espace est aussi présente : Candide est en action tandis que l'esclave est « étendu par terre » (l 2). Cela montre la supériorité de Candie, l'homme blanc, opposé à l'esclave noir. C'est ici très symbolique de son infériorité.
[...] Candide, chapitre XIX Voltaire Nègre au 18e siècle n'a pas la même connotation péjorative, ce n'est pas une insulte. Ce mot désigne l'esclave noir qui intervient dans le commerce triangulaire, il s'agit d'un terme spécialiser pour désigner l'esclave noir. Voltaire avait des actions dans l'esclavage bien qu'il se soit battu pour son abolition. I. Dramatisation du malheur et du scandale La situation Le discours La rencontre des deux personnages II. L'ironie de Voltaire L'ordre de présentation Jeux de mots Des raccourcis (ds le raisonnement) III. [...]
[...] L'ironie cherche ici à choquer le lecteur. Jeux de mots Le nom du maître Cette œuvre est un comte, on simplifie donc et les noms sont révélateurs et emblématiques des personnages (ex : Candide > naïf, Pangloss > parle tt le tps). Vanderdendur fait une image de vendeur à la dent dure. Les sonorités rappellent ce qu'il est : un maître cruel. La dureté du personnage apparaît dans son nom avec des allitération en ‘'t'' et en ‘'r''. De plus, le nom a une couleur locale : il a une consonance hollandaise. [...]
[...] Le priver de ses mains, c'est l'empêcher d'être autonome. Les détails Les détails ne sont pas donnés dans l'ordre qu'on aurait voulu. Ce n'est pas son caleçon qui choque mais plutôt ses membres. On a l'impression que la priorité n'est pas là où elle devrait être. Elle va au vêtement, ce qui est aberrant. Le détail énigmatique du habit est expliqué. L'attention du lecteur est ainsi éveillée car l'explication est différée. On a d'abord le détail énigmatique, ensuite la précision et enfin ce qui à de l'importance, c'est à dire le corps de l'esclave. [...]
[...] La mère est elle aussi une victime car elle est corrompue par l'argent et les discours mensongers en vendant son fils. C'est donc un victime qui participe. Dénonciation du discours religieux Voltaire dénonce ce discours religieux qui cautionne l'esclavage. En fin de texte : les fétiches horrible ici il s'agit de ce qui est reproduit par le discours religieux qui participe à la dépossession de l'esclave de son identité. Le principe d'égalité et de fraternité est ici remis en cause. La théorie n'est pas appliquée. L'utilisation de la religion se fait aussi sur fétiches (cf. [...]
[...] C'est un discours optimiste, ce qui nous renvoi au combat plus large de Voltaire contre l'optimisme. >L'intérêt de présenter ces deux personnages au discours direct est de donner vie au récit mais aussi de faire naître une réaction chez le lecteur. La rencontre des deux personnages L'esclave Il fait ici un exposé de la situation avec un état d'esprit résigné, habitué. Il accepte son malheur. On voit apparaître tout de même une progression de son regard d'abord neutre et qui se termine empli d'indignation. Il montre plus d'émotion, de sentiments. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture