Candide, chapitre III, Voltaire, réalisme, valorisation de la guerre, Une vision esthétique, Une justification morale
Le texte fait ressortir une belle image. Tout d'abord au tout début du texte : la ligne 1 : « Rien n'était si beau, si leste, si brillant, si bien ordonné que les deux armées » contient des adjectifs mélioratifs (Beau, leste, brillant). Les adjectifs se suivent, on a donc une accumulation d'adjectif. L'anaphore permet d'insister sur le mot « intensif » et donc sur le degré de beauté de la scène. L'adjectif « brillant » apporte une connotation d'éclat, de lumière. La première phrase attire l'attention de façon très marquée sur la beauté visuelle de la scène. L'accent est mis sur la portée hyperbolique de la scène.
[...] Il se cache, il tremble et il s'enfuit. On a donc un euphémisme qui présente le héros comme un déserteur. Ce personnage se cache du mieu qu'il peut. Il est donc considéré comme lâche. Son attitude va à l'encontre du courage qu'on attend chez un héros. Le verbe s'enfuit connote la rapidité de l'individu, la réaction de ce dernier par rapport aux scènes d'horreur. Le verbe tremble connote la peur. On constate une évolution dans son comportement et une gradation des verbes qui qualifient son attitude. [...]
[...] Ainsi on A plus affaire à des hommes mais à des sortes de robots, machine à tuer ou conditionnés à se faire tuer. La vision est déformée. On peut penser à un spectacle de marionnette où les objets bougent tout seul. La valorisation est grinçante : On ne peut pas y adhérer. Les effets discordants Indices dissonants Aux lignes le mot canon qui arrive à la fin de l'énumération est présenté comme une chute. Le mot enfer donne des connotations de mal et de mort qui viennent casser l'image élogieux de la mort. [...]
[...] On ne connait pas la raison de cette guerre. Refus des justifications juridiques Loi est un droit. Justification juridique qui donne le droit aux yeux de la loi de tuer des civiles. Cela montre que les lois sont bafouées. Refus des justifications morales Coquins : c'est un bienfait de les supprimer. Ils méritent ce qui leur arrive. Nous pouvons constater le passage du mot coquins à Hommes à Ames ».Voltaire n'accepte pas le terme de coquin qui les définit comme de la vermine et montre que ce sont des hommes avant toute chose. [...]
[...] Il y a également une souffrance morale présent dans les lignes 21 à 22 qui exprime la douleur du peuple : les derniers soupirs ; d'autres à demi brûlées, criaient qu'on achevât de leur donner la mort Victimes civiles Vieillards Femmes Enfants filles (adolescente) être vulnérable et innocent fragile touché, le pluriel montre qu'ils sont nombreux. Amplification du scandale de la situation. Civiles innocents qui subissent la guerre. Leurs (l.20) ce sont des familles entières qui sont tuées. Nous pouvons le voir par des adjectifs possessifs. La guerre est à condamner car elle est pareille à tout endroit : massacre. Abares et bulgares ont le même comportement. Réciprocité des atrocités Dernière phrase du texte : Candide s'enfuit de même La guerre est pareil partout. Même image d'horreur. [...]
[...] L'adjectif brillant apporte une connotation d'éclat, de lumière. La première phrase attire l'attention de façon très marquée sur la beauté visuelle de la scène. L'accent est mis sur la portée hyperbolique de la scène. Beauté auditive Il y a le champ lexical des instruments de musiques : Les trompettes, les fifres, les hautbois, les tambours Cela forme une harmonie Harmonie au sens propre du terme est une combinaison de sons perçue simultanément d'une manière agréable à l'oreille. Ainsi le champ lexical des instruments de musique permet de développer l'aspect d'harmonie de la scène. [...]
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