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Candide ou l'Optimisme est un conte philosophique publié anonymement en 1759 par Voltaire. Candide, héros éponyme du conte, a le privilège d'habiter au château du baron de Thunder-ten-trunckh et de connaître le philosophe Pangloss pour qui le monde est merveilleux. Mais un jour, il est renvoyé. Il parcourt alors le monde. Il voyage d'abord en Europe puis arrive en Amérique. Il y découvre un monde idéal, l'Eldorado. Après avoir quitté, ce monde, Candide, accompagné d'un autre personnage, Cacambo, arrive à Surinam, où il découvre pour la première fois l'esclavage.
[...] Quant au maître, l'esclave nous apporte peu d'informations le concernant, mais celles qu'il apporte suffisent à comprendre la situation dans laquelle il se trouve. Candide apprend que le maître se nomme « M. Vanderdendur ». Ce nom dévoile à la fois la fonction de cet homme et son caractère impitoyable : c'est un vendeur à la dent dure. « Vander- » est une transcription sous forme hollandaise du nom « vendeur » et fait référence aux Européens qui profitent de l'esclavage pour s'enrichir. Et le mot « - dendur » révèle la méchanceté de ce personnage. C. [...]
[...] Ainsi, ils ne peuvent que faire confiance aux Européens. Il leur est impossible de sauver leurs enfants, d'imaginer même une seule seconde le sort qui leur est réservé, tant durant la traversée qu'une fois sur place. L'esclave conclut ce passage d'un ton désabusé en insistant sur le malheur qu'il a subi, contrairement aux espoirs de ses parents, et au fait qu'il n'ait plus de nouvelles d'eux : « Hélas je ne sais pas si j'ai fait leur fortune, mais ils n'ont pas fait la mienne ». [...]
[...] En effet, malgré ces menaces qui planent sur les esclaves, ceux-ci tentent de s'échapper quand même. III. Révolte de Candide A. Compassion de Candide Voltaire insère le registre pathétique dès le début : « ce pauvre homme », « Eh mon Dieu », « mon ami », « dans l'état horrible où je te vois ? ». L'émotion de Candide est intense, comme le prouvent les phrases interrogatives et exclamatives dans ce passage, ainsi que l'emploi de l'adjectif « horrible ». [...]
[...] Ensuite, il emploie un syllogisme, c'est-à-dire un raisonnement composé de trois propositions dont la troisième dérive des deux premières. Comme tous les hommes sont des enfants d'Adam et que les Noirs sont les cousins germains des Blancs, alors ils doivent être traités comme les Blancs. Néanmoins, l'esclave, conscient de sa situation, montre qu'il n'en est rien en réalité : « vous m'avouerez qu'on ne peut pas en user avec ses parents d'une panière plus horrible ». C'est sur ces mots que l'esclave termine son discours. [...]
[...] Ne sachant pas de quoi il s'agit, il en demande une définition à Candide. Celui-ci lui en donne une, mais qui n'est pas celle que lui a enseignée son professeur : « c'est la rage de soutenir que tout est bien quand on est mal ». Cette définition résumé son expérience. En effet, depuis son départ du château de Thunder-ten-trunckh, Candide a connu la guerre, été témoin du tremblement de terre de Lisbonne, a subi un autodafé, a entendu parler du viol de Cunégonde Comment croire encore à un monde idéal après toutes ces horreurs ? [...]
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