Candide, Chapitre 3, Voltaire, dénonciation de la guerre, description de Candide, vision de Candide, violence, villages dévastés, nature humaine, philosophie optimiste, injustice sociale, mort, monde chaotique, personnage pacifique, représentation théâtrale
Le chapitre 3 de Candide, écrit par Voltaire au XVIIIe siècle, est une critique satirique de la guerre et de la violence qui l'accompagne. Dans ce chapitre, le personnage principal, Candide, assiste à une bataille sanglante entre deux armées et est horrifié par la cruauté et la barbarie qu'il observe. Il parcourt ensuite les villages dévastés par la guerre et voit les horreurs qui y sont commises. Cette scène soulève des questions sur la nature humaine et la philosophie optimiste de l'époque, tout en critiquant la guerre et l'injustice sociale.
[...] Il parcourt ensuite les villages dévastés par la guerre et voit les horreurs qui y sont commises. Cette scène soulève des questions sur la nature humaine et la philosophie optimiste de l'époque, tout en critiquant la guerre et l'injustice sociale. Comment Voltaire effectue une dénonciation de la guerre à travers la vision et la description de Candide ? [...]
[...] Candide, chapitre 3 - Voltaire (1759) - Comment Voltaire effectue-t-il une dénonciation de la guerre à travers la vision et la description de Candide ? Le chapitre 3 de Candide, écrit par Voltaire au XVIIIe siècle, est une critique satirique de la guerre et de la violence qui l'accompagne. Dans ce chapitre, le personnage principal, Candide, assiste à une bataille sanglante entre deux armées et est horrifié par la cruauté et la barbarie qu'il observe. [...]
[...] D'autre part, la guerre est décrite comme étant cruelle avec des villages brûlés, des femmes égorgées, des enfants abandonnés et des morts partout. Candide est ainsi présenté comme un personnage pacifique qui refuse cette violence et cherche à se protéger de ce monde chaotique. Grace à ce texte, on pourrait se demander comment la littérature a été utilisée pour dénoncer les guerres dans d'autres œuvres et à d'autres époques, ou encore comment la guerre a influencé les écrivains et les artistes au fil des siècles. [...]
[...] que » : structure syntaxique ayant valeur du superlatif l.1-2 : énumération de 4 instruments de musique, + « harmonie » (l.2) aspect visuellement spectaculaire présentation auditive et musicale l.2 : « canons » terme qui termine l'énumération élément qui semble en décalage après l'énumération des instruments de musique de l'orchestre militaire l.2-3 : « formant une harmonie » : comparant puis formation d'une chute inattendue : « en enfer » l.2-5 : « canons », « mousquetaire », « baïonnettes » : champ lexical de la guerre évocation de la guerre l.3-6 : « six mille », « neuf à dix mille », « quelques milliers », « une trentaine de mille âmes » accumulation des chiffres de pertes humaines comptabilité macabre l.4 : « coquin » ceux dont on se débarrasse sont peu recommandables souligne par ailleurs la position du narrateur (son avis) l.4-10 : « meilleur des mondes » « raison suffisante » « comme un philosophe » « raisonner ailleurs des effets et des causes » (l.10) utilisation lexique pseudo philosophique clin d'œil culturel à l'égard du lecteur avec lequel le narrateur établit ainsi une complicité manière de rappeler l'enseignement dont est nourri Candide et faire apparaître à quel point ce lexique est inadapté à la situation décrite l.5 : - « raison suffisante » le débarras de ces « coquins » est justifié - « infectaient » cette guerre est présentée comme un jeu de destruction qui permet de délivrer le monde d'une maladie l.7-8 : « boucherie héroïque » : oxymore guerre spectaculaire et esthétique mais aussi présentée sous forme ambiguë l.9 : « Te Deum » guerre montré comme une sorte de rituel justifié qui englobe aussi bien le spectacle initial que les chants d'action de grâce inconscience et responsabilité des rois qui envoient à la mort des armées entières pour ensuite remercier Dieu du carnage II) Une guerre cruelle (l.8 à fin) l.10-11 : « tas de morts et de mourants » insistance sur le nombre de victimes de manière plus perceptible l.11-16 : « cendres », « brûlé », « criblés de coups », « égorgées », « éventrées », « à demi brûlées », « coupés » insistance sur les moyens de destruction l.11 : « village » évocation des ravages à l'arrière l.12 : « selon les lois du droit public » insiste sur le caractère légal et conventionnel des pires comportements humains l.12-14: « vieillards », « femmes », « enfants », « filles » insistance sur les ravages de la guerre à l'arrière rappelle la destruction systématique des populations l.17 : « village » même lieu que le 2ème paragraphe, qui a subit le même traitement l.17-18 : « Bulgares », « Abares » : inversion des rôles entre les 2 derniers paragraphes les attaquants du paragraphe 2 sont devenus les attaqués du paragraphe 3 l.18-19 : « membres », « palpitants », « ruines » même traitement pour les populations civiles l.19 : « héros » antiphrase (avec « coquins » désigne les hommes aux comportements barbares souligne par ailleurs la position du narrateur (son avis) « théâtre » on a l'image d'une représentation théâtrale Le chapitre 3 du livre Candide de Voltaire dénonce la guerre à travers la vision de Candide. D'une part, la guerre est présentée comme un spectacle magnifique et harmonieux avec les différents instruments de musique, mais qui cache une réalité cruelle avec la mort de milliers de personnes. [...]
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