Le personnage du médecin : Reprenant l'errance à laquelle il a habitué son lecteur, Rieux se contente de vivre, de marcher dans la ville parce qu'il se veut solidaire et non pas solitaire littérateur : « Rieux marchait toujours », « marchant toujours ». Il fait corps avec la population qui l'entoure, opère une fusion entre lui et autrui (...)
[...] Cette dernière l'entoure. Voilà la notion d'osmose et de partage. En effet le texte indique que la foule grossissait autour de lui il se fond en elle, il est interpellé et est pressé de toute part». Rieux tente de dépasser l'absurde en se limitant à ses tâches quotidiennes et en privilégiant la souffrance physique sur les tourments métaphysiques. Il agit, tout simplement. Il pense au bien être de l'homme avant tout : En pensant à l'exil Rieux se dit d'ailleurs qu'il n'est pas important que ces choses aient un sens ou non, mais qu'il faut voir seulement ce qui a répondu à l'espoir des hommes. [...]
[...] Enfin, nous pouvons retrouver dans la promenade de Rieux le prototype de l'action absurde chère à Camus : (confère : Le Mythe de Sisyphe) : il lui semblait que les faubourgs, qu'il voulait atteindre, reculaient d'autant Un narrateur omniscient et objectif renforce une syntaxe qui se veut épurée pour renforcer l'absurdité du récit. Un espoir de bonheur, une échappatoire ? - Poésie et lyrisme : Dans l'extrait, nous pouvons constater deux registres : l'un pathétique voire tragique, l'autre lyrique. Ce contraste confère au texte toute sa richesse lexicale. [...]
[...] Rieux ou Le pauvre et terrible amour de l'homme 2. La Peste le Mal et l'Absurde 3. Un espoir de bonheur, une échappatoire Conclusion Travail Extrait : Rieux marchait toujours [ ] c'est la tendresse humaine Quelques citations pour mieux comprendre la pensée de Camus. Dans l'expérience de l'absurde, la souffrance est individuelle. A partir du mouvement de révolte, elle a conscience d'être collective, elle est l'aventure de tous. L'homme Révolté Je ne connais qu'un seul devoir et c'est celui d'aimer. [...]
[...] Et pourtant, pestes et guerres trouvent les gens toujours aussi dépourvus. La Peste Un sentiment aussi individuel que celui de la séparation d'avec un être aimé devint soudain, dès les premières semaines, celui de tout un peuple, et, avec la peur, la souffrance principale de ce long temps d'exil. La Peste Introduction : La Peste est un roman bâti comme une tragédie en cinq actes : une brève ouverture situe l'action, en avril 194 à Oran, une ville laide, sans âme, une cité moderne et ordinaire La peste, terrifiante et absurde épidémie venue de nulle part, plonge la ville dans la douleur et oblige les habitants à l'exil ou la claustration. [...]
[...] Cet envol lyrique vers des contrées meilleures apparaît comme une trêve au milieu du chaos causé par l'épidémie. L'étouffement, l'enfermement physique et psychique aimerait céder la place à la liberté. Ceci n'est peut être pas entièrement réalisable comme le prouve l'emploi de l'imparfait. La description d'un paysage naturel et agréable ressemble étrangement à l'Algérie de Camus, son Algérie natale qu'il aime tant à évoquer : Elle était dans les broussailles odorantes sur les collines, dans la mer, les pays libres et le poids de l'amour, et c'était vers elle, c'était vers le bonheur, qu'ils voulaient revenir, se détournant du reste avec dégoût. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture