Le paysage est vu par un personnage, le docteur Rieux. Nous sommes dans une focalisation interne, nous pouvons ainsi voir les pensées du personnage et ses impressions, l.1 "Rieux regardait toujours par la fenêtre". Il y a une sorte de mise en abyme, le personnage principal regarde par la fenêtre et nous regardons dans l'esprit du personnage (...)
[...] Entre le dehors et le dedans : deux univers différents Le paysage est vu par un personnage, le docteur Rieux. Nous sommes dans une focalisation interne, nous pouvons ainsi voir les pensées du personnage et ses impressions, l.1 Rieux regardait toujours par la fenêtre Il y a une sorte de mise en abyme, le personnage principal regarde par la fenêtre et nous regardons dans l'esprit du personnage. Le texte nous apparaît fortement structuré. Dès le début du passage, nous entrons dans deux atmosphères bien différentes avec l.1 de l'autre côté de la vitre qui tranche clairement avec l'intérieur. [...]
[...] Camus propose au lecteur un modèle ou l'homme prend en main son destin. Nous sommes très exactement dans une position stoïcienne, puisque dans la pensée des stoïciens il faut maitriser son destin en acceptant une situation. Seule l'acceptation d'une idée permet de la dépasser. Rieux, s'appuie sur sa raison en cela il comprend la situation et tente de raisonner vers la solution et non le désespoir, le vertige ne tenait pas devant la raison La réalité s'oppose alors à la fiction. [...]
[...] Selon l'expression pascalienne, Rieux devient le temps d'un moment, c'est-à-dire dans la première partie du passage, victime de la folle du logis Ce passage est l'occasion pour Albert Camus de développer sa propre pensée. Rieux devient porte-parole d'une idéologie optimiste. Ce début de roman apparaît déjà philosophique et imprégné d'un message universel. Il ne faut pas perdre de vue que la peste est une longue métaphore de l'occupation nazie durant la Seconde Guerre Mondiale, le message est important en 1947. [...]
[...] Extrait étudié de la Peste de Camus Le docteur Rieux regardait toujours par la fenêtre. D'un côté de la vitre, le ciel frais du printemps, et de l'autre côté le mot qui résonnait encore dans la pièce : la peste. Le mot ne contenait pas seulement ce que la science voulait bien y mettre, mais une longue suite d'images extraordinaires qui ne s'accordaient pas avec cette ville jaune et grise, modérément animée à cette heure, bourdonnante plutôt que bruyante, heureuse en somme, s'il est possible qu'on puisse être à la fois heureux et morne. [...]
[...] Il se fait ainsi porte-parole de l'auteur lui-même. Le passage que nous allons étudier est un moment clef de l'œuvre. Il s'agit encore du début du roman. La ville va bientôt être infectée, Rieux, médecin, doit faire face à cela. Il tente de définir la situation tout en restant lucide pour ne pas sombrer vers un pessimisme. Problématique : En quoi ce texte atteste de la vision d'un homme de science cultivé tel que nous l'entendons au XIXème siècle ? [...]
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