Le texte présenté a été écrit par Italo Calvino, (1923-1985), un poète italien né à cuba. Cette oeuvre a été écrite en 1972. Les villes invisibles narre l'histoire de Marco Polo qui décrit des villes inexistantes au roi mongol, Kublai Khan.
Ce chapitre décrit la ville de Zoé. Dans un premier temps, nous étudierons l'apparence de la ville à laquelle s'attend le voyageur, puis en quoi Zoé est une ville idéale (...)
[...] Le voyageur voit aussi la prison et les bas-fonds remplis d'immondices Personne ne se soucie de l'apparence de ces quartiers. Généralement, la misère, la pauvreté et l'insalubrité règnent dans les quartiers populaires. Dans le modèle traditionnel des villes, riches et pauvres sont séparés. Les deux mondes ne se rencontrent pas. Existe-t-il une ville qui contredirait ce modèle ? En arrivant dans la ville de Zoé, le voyageur est surpris par l'apparence de cette ville. En effet, celle-ci ne ressemble à une aucune autre ville qu'il a déjà pu voir ou traverser. [...]
[...] Dans cette ville, tous les habitants sont égaux. Dans la ville de Zoé, tous les lieux se ressemblent. On ne peut pas différencier les différents bâtiments les uns des autres. Ils sont construits dans les mêmes matériaux et les architectures sont semblables. Et surtout, il n'y a pas de séparation entre les riches et les pauvres. Les quartiers des gens aisés ne sont pas séparés des quartiers populaires. La population est mélangée, il n'y a pas de clivage social. Ce texte montre l'aspect traditionnel d'une ville où riches et pauvres sont séparés. [...]
[...] C'est le lieu central de la cité. Ensuite, il pense à la caserne Les soldats du roi sont les garants de la paix et de la sécurité à l'intérieure de la cité. Ils servent et obéissent au roi. Tous ces lieux servent à la gestion de la cité. La seconde chose que le voyageur se représente avant de voir une ville est l'ensemble des lieux de culture et d'échange. Il imagine le théâtre où les nobles, et parfois le peuple, vont pour se divertir et s'instruire. [...]
[...] Il n'y a pas de différences entre les riches et les pauvres. La seconde chose qui peut surprendre, dans la ville de Zoé, est le regroupement des lieux de savoir. Les habitants et les étrangers peuvent s'instruire sur la manière de régner interroger les oracles accumuler les pièces d'or et se rendre aux thermes des odalisques quelle que soient leurs origines et leur condition sociale. Ceci peut grandement étonner les voyageurs qui s'arrêtent dans la ville de Zoé, le savoir n'est pas résumé à une élite mais est partagé avec tous. [...]
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