Le Mal, Les cahiers de Douai, Rimbaud, lyrisme, poésie, nature, guerre, souffrance
"Le Mal" se présente comme un poème lyrique engagé, riche en imagerie poignante pour dénoncer la violence et l'injustice. Rimbaud y dépeint la condition humaine confrontée à la guerre, en pointant du doigt l'indifférence cruelle de la nature et de la divinité.
[...] Deuxième mouvement : La critique de l'indifférence divine et naturelle (strophes 3 et Rimbaud étend sa dénonciation à l'indifférence implacable de la nature et de Dieu face à la souffrance humaine. Procédés littéraires : Antithèse : "Nature ! O toi qui les créas juxtapose la création bienveillante de la nature à sa cruauté actuelle. Ironie : "Sainteté ! O toi qui les maudis souligne l'hypocrisie des institutions religieuses. Énonciation : L'interpellation directe ("Nature exprime une révolte véhémente et une accusation directe. Ponctuation : Les points d'exclamation renforcent l'indignation et l'émotion intense. [...]
[...] Présentation du texte : Situer le passage dans l'œuvre : Composé en 1870 alors que Rimbaud n'a que seize ans, "Le Mal" fait partie des poèmes de jeunesse du poète. Intégré dans divers recueils posthumes, il illustre déjà le génie précoce de son auteur. Résumé du poème : Le poème offre une fresque brutale des champs de bataille, décrivant avec une véracité crue la souffrance des soldats blessés. Il s'élève ensuite contre l'indifférence impassible de la nature et des institutions religieuses face à cette agonie humaine. [...]
[...] O toi qui les créas" : l'apostrophe et l'usage de la majuscule pour "Nature" et accentuent le ton accusateur du poème. Conclusion Validation de la problématique : À travers "Le Mal", Rimbaud déploie des images saisissantes, une énonciation d'une portée universelle et une ponctuation expressive pour fustiger la cruauté de la guerre et l'indifférence des institutions religieuses et de la nature. Son poème est un cri de révolte contre l'injustice, appelant à la compassion. Ouverture : Bien que "Le Mal" ait été écrit dans un contexte spécifique, sa puissance évocatrice et sa dénonciation des souffrances humaines résonnent encore aujourd'hui. [...]
[...] Procédés littéraires : Images violentes et concrètes : Les termes "chair", "saigne", "râle" peignent un tableau saisissant de la brutalité et de la souffrance physique. Anaphores et répétitions : Employées pour marteler l'omniprésence de la violence. Énonciation : L'utilisation de la troisième personne confère une dimension universelle aux souffrances dépeintes. Ponctuation : Les points de suspension ("haillon ! ...") instaurent une atmosphère de tension et d'angoisse. Registres littéraires : Le registre pathétique domine, visant à éveiller la compassion et l'indignation du lecteur. [...]
[...] Cahier de Douai, Le Mal - Arthur Rimbaud (1870) - Analyse linéaire Introduction - Contextualisation de l'œuvre : Présentation de l'auteur et de l'œuvre générale : Arthur Rimbaud, né en 1854 à Charleville-Mézières, se révèle comme un météore flamboyant au firmament de la poésie française du XIXe siècle. Poète prodige, il compose l'essentiel de son œuvre durant son adolescence tumultueuse, se distinguant par une rébellion ardente contre les conventions littéraires et sociales de son temps. Bien que souvent associé au symbolisme, Rimbaud s'affranchit des étiquettes pour forger un style inimitable, marqué par des chefs-d'œuvre tels que "Une Saison en Enfer" et "Illuminations". [...]
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