Commentaire composé sur le poème Au Cabaret-Vert d'Arthur Rimbaud, extrait du recueil Poésie (1870).
[...] Ce point de vue interne est visible grâce à l'utilisation du pronom personnel je marquant la première personne du singulier. Ce point de vue et ce narrateur donnent une réelle dimension autobiographique à ce sonnet : le personnage raconte sa vie réelle ! Enfin, on observe l'emploi de nombreux adjectifs qualificatifs qui renforcent la précision de la description et le réalisme du sonnet : froid naïfs vifs colorié parfumé . On observe de même une utilisation des sensations (la vue notamment) . Transition Mais ce passage ne comporte pas qu'une simple dimension réaliste. [...]
[...] Toute cette panoplie de couleurs ne font que jouir le personnage de bonheur : un voyage gastronomique aux milles plaisirs ! Conclusion Synthèse On constate en fin d'analyse, que ce sonnet repose sur une véritable dimension réaliste où abondent de nombreux détails. Ce poème repose également sur l'évocation du bonheur intense de Rimbaud. Ouverture 20 ans après le réalisme, ce sonnet coloré me fait penser aux rêves étrange de Verlaine ! Ce poème semble être une autobiographie si fictive, mais pourtant si réelle ! Mais la poésie a-t-elle seulement la fonction d'exprimer des sentiments personnels ? [...]
[...] On remarque d'après ce relevé, qu'il y a des verbes d'actions, d'observations venant renforcer l'effet de réel. On note également le champ lexical de la nourriture, des mets : tartines beurre jambon tartines de beurre (v.10), gousse (v.12) . On remarque que la nourriture est mise en valeur ( vers 3,10,12,13) et que ce sont des mets simple. On peut voir dans ce sonnet, un ancrage réaliste avec l'évocation précise de lieu : CabaretVert ; Charleroi sous la table (v.4) . [...]
[...] - Au Cabaret-Vert : je demandai des tartines Du beurre et du jambon qui fût à moitié froid. Bienheureux, j'allongeai les jambes sous la table Verte : je contemplai les sujets très naïfs De la tapisserie. - Et ce fut adorable, Quand la fille aux tétons énormes, aux yeux vifs, x - Celle-là, ce n'est pas un baiser qui l'épeure ! Rieuse, m'apporta des tartines de beurre, Du jambon tiède, dans un plat colorié, Du jambon rose et blanc parfumé d'une gousse D'ail, - et m'emplit la chope immense, avec sa mousse Que dorait un rayon de soleil arriéré. [...]
[...] En effet, à son arrivé, il présente un cadre triste avec une nourriture froide j'avais déchiré mes bottines beurre et jambon qui fût à moitié froid qui peu à peu s'harmonise, se réchauffe jambon tiède rayon de soleil qui dorait Pour accentuer cette joie, des assonances et des allitérations sont présentes : Rieuse m'apporta des tartines de beurre m'emplit la chope immense avec sa mousse En fin, on peut voir un véritable feu d'artifice de couleurs qui montre la joie du personnage puisque les couleurs sont vives, comme les yeux de la serveuse ! cabaret vert table verte plat colorié jambon rose . [...]
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