Primo Levi dissertation
Le roman « Si c'est un homme » relate la dure vie d'hommes dans les camps d'extermination. Ce livre est sobre, facile à lire et sans aucune haine vis-à-vis des Allemands. Privés des êtres qu'ils aimaient, de leur maison, de leurs habitudes, de leurs vêtements, de tout ce qu'ils possédaient, même de leurs cheveux, ces prisonniers ont tout perdu et se perdaient eux-mêmes ! Pourtant, de chaque côté, allemand ou juif, on retrouve des hommes qui résistaient.
[...] D'après Primo Levi, certains, en dehors des camps, savaient ce qui se passait mais ils fermaient les yeux. Ceux qui étaient dans les camps devenaient eux aussi des animaux sans pensées propres. Ils ont également perdu leur humanité. Ils obéissaient aux règles, ne réfléchissaient plus. Terrifiants, ils tuaient, battaient les prisonniers du camp. Parce que les Allemands possédaient le pouvoir et avaient des privilèges (nourriture, confort Ils aboyaient et humiliaient comme des monstres venus tout droit de l'enfer. Ils avaient perdu leurs sentiments. [...]
[...] Plus aucun ne se reconnaissait, ils avaient vite le ventre enflé, les membres desséchés, le visage bouffi le matin et creusé le soir. Fatigués, affamés et malades, leurs corps devenaient fantomatiques, décharnés. Ce camp les réduisait à l'état de bêtes. Du moins ceux qu'on avait sélectionnés. Car pour tous les autres, les millions d'autres, les Allemands avaient prévu une extermination systématique grâce à des gaz de plus en plus efficaces, avec un rendement de plus en plus grand : un abattoir industriel pour êtres humains ! Cependant, certains ont résisté. Traités en esclaves, quelques-uns ont gardé leur dignité. [...]
[...] Tout d'abord, les Juifs furent détruits au niveau psychologique et moral. En effet, ils furent déshabillés, rasés et même numérotés. Ils n'avaient plus rien, ni vêtements, ni cheveux, ni fierté, rien du tout Ils étaient pris pour de la vermine ! Dans des Blocks d'habitation, ils dormaient à deux par couchette : dormir même cela était une épreuve. Même rêver était une grande douleur. La plupart du temps, ils rêvaient de nourriture. Ils apercevaient des aliments mais ne pouvaient pas les manger Un vrai supplice. [...]
[...] Alors, ils accomplissaient n'importe quelles tâches. Quelques rares Allemands se sont opposés à cet endoctrinement. Notons l'exemple de Schindler. Sous l'emprise du fascisme ou nazisme, comme de tout totalitarisme, la résistance devient menace de mort pour trahison à la nation. En conclusion, chacun doit connaître ces événements atroces qu'ont subis des êtres humains comme nous ! Dans ce but, Primo Levi, témoin, nous a transmis son histoire ainsi que celle, plus générale, des camps surnommés les camps de la mort ! [...]
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