La Bruyère, Les Caractères, critique d'Arrias, l'honnête homme, logorrhée
Le texte à étudier est tiré de l'article 9 De la Société et de la conversation des Caractères de La Bruyère et présente le personnage d'Arrias.
Elle présente un mythomane, prétentieux disposant d'un fort pouvoir de paroles sur les autres.
C'est une critique de La Bruyère quant à « l'honnête homme » mais de façon comique et plus largement de la société.
L'honnête homme est avant tout celui de la mesure, de la modération, des prétentions : celui qui se garde de l'amour-propre conduisant au contraire de l'honnêteté.
[...] La Bruyère, Les Caractères ; Critique d'Arrias (De la Société et de la conversation, Introduction : Le texte a étudié est tiré de l'article 9 De la Société et de la conversation des Caractères de La Bruyère présente le personnage d'Arrias. Elle présente un mythomane, prétentieux disposant d'un fort pouvoir de paroles sur les autres. C'est une critique de La Bruyère quant à l'honnête homme mais de façon comique et plus largement de la société. L'honnête homme est avant tout celui de la mesure, de la modération, des prétentions : celui qui se garde de l'amour-propre conduisant au contraire de l'honnêteté vanité passion du vide, s'attacher à une idée fausse, un mensonge de soi-même . [...]
[...] La chute est alors d'autant plus violente pour lui, et comique pour le lecteur. Changement temporel, qui crée un contraste entre l'imparfait il reprenait et le passé simple, en rupture brutale même si le verbe, très neutre, suggère un ton modéré et calme : l'un des conviés lui dit Le recours au discours rapporté direct donne plus de vie et de force à l'intervention, tout en la rendant plaisante car elle assène un coup définitif à ce mauvais comédien trop bavard et le fait taire . [...]
[...] Montre par la forme qu'il s'étend sur tous les sujets longuement. Asyndètes / Parataxe: accumulation de propositions, n'ayant pas de sens et de rapport avec les précédentes, pas de relation logique. On parle de style coupé caractérise le discours. Dénonce et permet d'imager les propos même d'Arrias : provoque la fatigue, l'ennui chez ceux qui l'écoutent. Le lecteur partage ce sentiment. Omniprésence d'Arrias : Il y a une répétition récurrente du il à chaque début de propositions . puis de je qui montre sa prétention. [...]
[...] Le lecteur ne peut que sourire en imaginant la honte d'Arrias ainsi démasqué, et le rire probable des autres convives de le voir pris au piège. En même temps, cette chute satisfait la morale, puisque, dans ce monde où les apparences règnent trop souvent, la vérité a fini par triompher. Paradoxe avec le titre du chapitre De la Société et de la Conversation On parle ici de la société au sens de société mondaine, celle des hautes sphères de la société aristocratique, entourant immédiatement le pouvoir. Se tiennent donc finalement les conversations les plus sérieuses ? [...]
[...] Elle est inégalitaire mais la bouleverser est pire encore. Présente un personnage qui veut briller et s'illustrer dans cette société. Le fait de façon théâtrale, plonger dans les émotions, les sentiments. Il s'impose au premier plan et monopolise la parole. Son (mauvais) jeu d'acteur est remarqué par les hyperboles et ses excès de comportement. HYPERBOLES: Arrias a tout vu et tout entendu La Bruyère se moque dès le début de cette mise en scène. Prépare le lecteur à lire la présentation d'un personnage caricatural. [...]
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