On ne parle pas de la chute du dictateur. On s'arrête quand il atteint le sommet. Il a été écrit à la fin de la Seconde Guerre Mondiale afin d'essayer de donner à la pièce une portée qui dépasse cette guerre. Brecht veut lui donner une portée universelle (...)
[...] Le dénouement reflète l'histoire, la conception du sens de l'histoire suivant l'auteur. Il y a trois interprétations possibles de l'histoire : Tout est sous le contrôle de la Providence. L'histoire se déroule sous l'œil de Dieu qui intervient à la fin et tout rentre dans l'ordre. Elle est guidée par le hasard ou la Fortune. Il n'y a pas de direction claire de l'histoire. Tout est entre les mains de l'homme. Il agit sur les évènements et est responsable de ce qui se passe. [...]
[...] Brecht refuse une fin définitive. Il propose un récit ouvert. Le fait de ne pas écrire la chute de Hitler permet au spectateur de pouvoir faire sa propre fin lui-même. Si Brecht avait décrit la fin de Hitler, ça pièce n'aurait pas eu de portée universelle car elle n'aurait fait que montrer l'arrivée au pouvoir d'un dictateur, son histoire ainsi que sa chute. La pièce n'aurait eu pour référence que Hitler. Le fait ne pas avoir donner le nom de Hitler au personnage de Arturo Ui permet de remplacer ce personnage pour n'importe quel dictateur. [...]
[...] Lecture analytique La résistible ascension d'Arturo Ui de Bertolt Brecht Epilogue ID FDL : 790 La Résistible Ascension d'Arturo Ui de Bertolt Brecht Epilogue Sommaire : 1. Analyse de l'Epilogue d'Arturo Ui de Bertold Brecht 2. Les Valeurs idéologiques du dénouement Travail : On ne parle pas de la chute du dictateur. On s'arrête quand il atteint le sommet. Il a été écrit à la fin de la Seconde Guerre Mondiale afin d'essayer de donner à la pièce une portée qui dépasse cette guerre. [...]
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