Boule de suif, La parure, Maupassant, réalisme, naturalisme, société française, lutte des classes, bourgeoisie, prolétariat, richesse, pauvreté
Dans cet exercice, il s'agit d'établir le plan détaillé de commentaire de La parure, nouvelle de Maupassant publiée dans le recueil Boule de suif, incluant une introduction suivie d'un développement en trois parties et d'une conclusion.
[...] « Ils descendaient vers la Seine » Tout tourne autour du bal qui structure la nouvelle en deux parties : avant et après. Cette structure bipartite, qui a pour acmé la scène de bal, met en lumière à la fois le passage de l'euphorie à la dysphorie mais aussi l'opposition fondamentale entre richesse et pauvreté. Argument secondaire Illustration Commentaire explicatif Maupassant peint avec férocité la déchéance du couple Loisel. « Ils descendaient vers la Seine, désespérés, grelottants » Portrait opposé de Mathilde qui résume la situation : Avant : jolie, charmante : « souffrait sans cesse, se sentant née pour toutes les délicatesses » (p. [...]
[...] Boule de suif, La parure - Guy de Maupassant (1880) Introduction Veuillez remplir les espaces prévus à cet effet. Sujet amené À travers ses nouvelles, Maupassant cherche à montrer les cruautés de la société et du destin. Contexte sociohistorique et culturel Après la guerre franco-prussienne de 1870-1871, le Second Empire tombe et la Troisième République est instaurée. Si de grandes réformes sont mises en place, ce gouvernement laisse encore passer des crises. Moment de tension, l'art parisien fleurit et de nombreux artistes émergent : c'est le cas de Zola et de Maupassant. [...]
[...] Mais, grâce à la chute, on comprend que l'auteur se moque de son personnage qui n'a que pour seule ambition le mariage d'intérêt. C'est son goût pour l'argent qui va la perdre. Derrière les souffrances de la jeune fille, perce l'ironie de l'auteur qui donne aussi une vision globale des femmes du XIXe siècle. Argument secondaire Illustration Commentaire explicatif Maupassant veut nous faire réfléchir au sens du mot « valeur » car, dans la nouvelle, l'intérêt pour l'argent est montré comme profondément néfaste. Le titre « La parure » Le refus de porter des « fleurs naturelles ». [...]
[...] Mathilde choisit le bijou le plus voyant et le plus coûteux. Maupassant brosse un portrait cruel mais réaliste des ambitions bourgeoises de l'époque : il s'agit de s'enrichir à tout prix. Le mot « rivière » rappelle d'ailleurs les premiers pionniers qui cherchaient de l'or au fond de l'eau. Mathilde incarne l'avidité des petits bourgeois dont la quête est à la fois vaine et dangereuse. Il exerce à la fois sa verve vengeresse contre l'employé mais considère aussi la misère : il voit un homme qui ne s'appartient plus, livré à l'aveuglement d'un monde absurde. [...]
[...] Si son histoire est saisissante, elle cherche aussi à faire réfléchir le lecteur. Synthèse Nous avons ainsi montré que le style de Maupassant était ici tout aussi esthétique qu'efficace puisqu'il atteint, par la chute brutale, le lecteur. L'auteur délivre une belle nouvelle sur les inégalités sociales. Clôture et relance Ce principe se retrouve dans beaucoup de nouvelles de Maupassant. Dans « Les Bijoux », le processus est renversé : de faux bijoux se transforment en vrais et font à la fois le bonheur et la honte du héros. [...]
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