Cette oeuvre est conçue comme un dialogue opposant deux façons de penser, de vivre. Il soulève également le problème du colonialisme et célèbre la vie sauvage par rapport à l'homme civilisé ici dénigré. Ce texte met en scène un vieillard qui se présente comme étant indifférent au départ des blancs. Au moment de ce départ, il prononce un discours violent divisé en deux parties : dans la première il s'adresse tout d'abord aux tahitiens puis dans la deuxième il s'adresse directement à Bougainville. Dans ce texte Diderot souligne l'opposition entre deux nations, les qualités des tahitiens devant les défauts de la culture blanche.
[...] Le vieillard utilise en plus un ton dominant avec des rythmes ternaires en crescendo: "vous enchaîner, vous égorger, vous assujettir. Conclusion : Diderot par la voie d'un vieillard, dénonce ici une société colonisatrice, injuste, immorale,violente face monde libre, simple, et tolérant aux autres. Ce texte s'appuie sur toutes les ressources de l'art oratoire pour faire triompher son point de vue, celui de l'esprit des lumières, c'est-à-dire le combat pour la liberté, la tolérance et l'égalité. Diderot propose à rousseau une morale sociale et réhabilite l'idée que ce qui est naturel est spontanément vertueux. [...]
[...] On remarque également l'emploi de plusieurs impératifs: "laisse nous". Il parle donc avec une certaine autorité d'autant plus que le discours n'est jamais coupé. Il y a aussi un jeu d'opposition entre vous et eux ces hommes ambitieux et méchants : un jour, vous les connaîtrez mieux aussi malheureux qu'eux vous servirez sous eux et en face on a ils qui désigne les hommes ambitieux et méchants Il y a une interpellation de la personne par ce jeu d'interpellations. Cette tirade constitue en fait un plaidoyer contre les européens. [...]
[...] "Avons-nous pillé ton vaisseau Ces questions animent le discours et elles montrent l'assurance du vieillard. Qui mieux que lui pourrait faire un tel discours ? Le vieux tahitien est bien choisit pour faire un tel discourt. En effet il par en tant que prophète, l'âge est un symbole de sagesse (surtout en littérature). Diderot va donc forcément insister sur son âge : je ne verrai point je touche à la fin de ma carrière Son âge lui confère en réalité une certaine clairvoyance. [...]
[...] Lorsque nous avons faim, nous avons de quoi manger Lorsque nous avons froid, nous avons de quoi nous vêtir. Tu es entré dans nos cabanes, qu'y manque-t-il, à ton avis ? Poursuis jusqu'où tu voudras ce que tu appelles commodités de la vie »les tahitiens sont aussi indépendants ne comptant que sur eux même pour vivre et cela sans aucun problème, il y a juste ce qu'il faut pour vivre. Et du coup il y a une gradation des épithètes, trois pour les hommes et quatre pour les femmes. [...]
[...] Pour commencer on remarque ici un champ lexical bien particulier celui de la cruauté qui est très riche enchaîner égorger assujettir »servirez se haïr asservir . Il manifeste aussi l'attitude des Européen et des Tahitien entre eux. La colonisation est aussi évoquée elle est rappelons le v des Européens .pour la souligné on a l'emplois de mots com- me funeste avenir fureurs inconnues", "folles", "féroces", "esclaves", "teintes de votre sang Diderot emploi des termes qui connote le mépris : vils ambitieux corrompus qui renvoient à la question rhétorique sommes nous digne de mépris ? [...]
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