Boris Godounov p.91-98, Alexandre Pouchkine (1831), Sevsk, prisonnier Rojnov, faux Dimitri, Otrépiev, Grigori, échec grotesque, décalage comique, mise en scène shakespearienne, Richard III
Nous avons deux scènes qui se suivent dans la chronologie : la veille de la bataille et le jour même de la bataille, à la fin de l'action (défaite du faux Dimitri). "Sevsk" se situe dans la ville russe de Sevsk, comme nous l'indique le titre. Le faux Dimitri demande à son prisonnier russe Rojnov ce qui se passe à Moscou. Rojnov dévoile la tension qui règne dans la ville, la peur du peuple (Godounov fait arrêter de nombreux hommes suspects d'être le faux Dimitri). Il révèle également ce qu'on dit de lui : qu'il est un brigand "mais un fameux gaillard". Otrépiev rit.
[...] - Mention d'un rêve, sommeil, « la bonne nuit » Référence explicite à la scène où Richard tente en vain de dormir la veille de sa bataille. Mais ici, le faux Dimitri semble prêt à dormir paisiblement car Pouchkine nous dit qu' « Il reste sans souci comme un gamin » : folie qui l'éloigne de sa mauvaise conscience, contrairement à Richard. Conclusion : Ces deux scènes situées à la fin de la pièce, quelques pages avant l'épilogue, montrent la défaite écrasante de Grigori, dépeinte sous des traits grotesques et révélant la folie d'un personnage en décalage total avec la réalité. [...]
[...] », « Bon, et de moi, qu'est-ce qu'on dit chez vous ? » + obsession avec son cheval + discours lors de la défaite = pitoyable. - Loin d'être performatif, le langage chez Grigori est annulé par les échecs qui suivent (« Je vais montrer qu'ils ont raison» : = plus un « brigand » qu'un « fameux gaillard ») Une bataille grotesque : illusions et déroutes des Polonais - La rivalité du Polonais et du Prisonnier russe = en écho avec la bataille qui suit le lendemain : saynète qui prête à rire avec lexique familier/grossier (« globe-lune ») + « coups de poing » + insultes fondées du Russe : le Polonais bat en effet en retraite. [...]
[...] Malgré l'information donnée par Rojnov sur le nombre de soldats prêts à combattre en Russie ( 50.000 il affirme malgré tout qu'ils combattront le lendemain. Après son départ, un soldat polonais affiche sa surprise face à l'information et nous indique qu'eux ne sont que 15.000 à peine. Un autre Polonais affirme la puissance du combat des Polonais. - « La forêt »: combat qui se termine par la défaite du faux Dimitri. S'étant échappé avec difficulté, lui, Gravila Pouchkine et une poignée d'escortes se cachent dans la forêt et songent à se rendre à Rylsk. [...]
[...] » en parlant de son cheval, alors que la réponse « Mais non, regarde : il crève » ne laisse aucun doute sur la situation. - « Le bonjour, messieurs » : décalage comique car il prononce cette réplique au milieu d'un champ de bataille à ses guerriers, comme s'ils ne les avait pas encore vus + comme s'il se trouvait dans un lieu de routine. - Description de la vision qu'il a eue de Kourbski = également en décalage et irrationnelle puisqu'il pose la question « Où est mon chevalier ? [...]
[...] Commentaire Boris Godounov « Sevsk » + « La forêt » (p91-98) Intro : = 2 scènes qui se suivent dans la chronologie : veille de la bataille + jour même de la bataille, à la fin de l'action (défaite du faux Dimitri). - « Sevsk » : se situe dans la ville russe de Sevsk, comme nous l'indique le titre. Le faux Dimitri demande à son prisonnier russe Rojnov ce qui se passe à Moscou. Rojnov dévoile la tension qui règne dans la ville, la peur du peuple (Godounov fait arrêter de nombreux hommes suspects d'être le faux Dimitri). Il révèle également ce qu'on dit de lui : qu'il est un brigand « mais un fameux gaillard ». Otrépiev rit. [...]
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