Boris Godounov p.49-57, Alexandre Pouchkine (1831), illusion du pouvoir, vie familiale, forces occultes, Chouiski, infanticide, Sémione Godounov, tsar, Pologne, Richard III, Karamzine
Nous nous trouvons au lendemain de la scène précédente (entretien Chouïski et Pouchkine, révélation de ce qui se trame : conspiration de la Pologne et du faux Dimitri contre Boris). Il s'agit de la dixième scène de la pièce, composée de trois mouvements. Premièrement on s'intéresse à la vie familiale de Boris, c'est un bon père avec ses enfants, la princesse est en deuil de son fiancé. Le prince cartographe se prépare à son futur métier de tsar. C'est un personnage écartelé entre son crime initial (infanticide) et sa situation de père aimant.
[...] Noms cités par le prince = rappels de la politique territoriale de Boris - Eloge de la science et de la raison dans la bouche de Boris Godounov ( Cependant la scène nous apprend que le pouvoir s'appuie sur un autre savoir, issu de la surveillance policière. Réalité politique : pouvoir de l'illusion ou illusion du pouvoir ? - Chouïski a été leurré par Godounov, ce dernier ayant maintenu l'illusion : « Il sait tout »/« Non, il ne savait rien. [...]
[...] » Fantasme de son omniscience. - Ecart entre ses représentations et la réalité du terrain : illusion que son fils prendra bientôt le pouvoir : Fiodor ne sera pas tsar, il mourra. Destin tragique. II- L'imminence de la catastrophe (scène où tout bascule) L'interruption du temps de la vie familiale - irruption du messager : sortie de scène de la gent féminine (fille + nourrice) - irruption du nom de Dimitri dans la ouche de Chouïski conduit Boris à faire immédiatement sortir le prince Fiodor. [...]
[...] - Hamlet, « wo's there ? » : hallucinations, fantômes liés aux meurtres - émergence de la folie (rit de lui-même) Conclusion : L'irruption du messager Sémione Godounov dans la tendre famille du tsar laisse présager une catastrophe. Mais dans l'univers du pouvoir, la tâche du prince est de se donner les moyens d'empêcher la catastrophe. Or rien ne pourra l'empêcher car son origine réside moins dans un ennemi extérieur que dans la conscience du souverain et dans l'imaginaire du peuple, des croyances qui entérinent les personnages dans le passé et ne leur permettent pas de faire place au présent. [...]
[...] Commentaire Boris Godounov « Le palais du tsar » (p49-57) Intro : = lendemain de la scène précédente (entretien Chouïski et Pouchkine, révélation de ce qui se trame : conspiration de la Pologne et du faux Dimitri contre Boris). = dixième scène de la pièce, composée de 3 mouvements : Vie familiale de Boris, bon père avec ses enfant, la princesse en deuil de son fiancé, le prince cartographe qui se prépare à son futur métier de tsar. Personnage écartelé entre son crime initial (infanticide) et sa situation de père aimant. [...]
[...] III- Les forces occultes et leurs ramifications (rien n'est plus rationnel) L'ennemi extérieur - la Pologne, ennemie de la Russie : un coursier venu de Pologne est immédiatement suspect, et cela à juste titre puisque Grigori est passé en Pologne pour aller chercher des allié. - Les Pouchkine (Gravila en Pologne et le pers. de fiction inventé par le dramaturge en Russie- = relient symboliquement l'ennemi extérieur et intérieur. - Duplicité de Chouïski : il complote contre Boris tout en étant présent près de lui. L'ennemi intérieur (=soi-même) - Les 2 pers. [...]
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