Boris Godounov p.43-48, Alexandre Pouchkine (1831), Chouiski, Ivan le Terrible, jeu facétieux, tsarévitch Grigori, dramaturgie, Gravila Pouchkine, tsarévitch Dimitri, Vorotynski
La scène est un banquet chez Chouïski à Moscou. Ce dernier lève une dernière coupe pour signifier la fin du banquet (où exclusivement des hommes sont présents : des boyards, pas de femme, et un garçonnet qui va lire une prière). Ces hommes se plient à une tradition, ils sont rassemblés moins pour se divertir que pour officier. Puis il y a un dialogue entre Chouïski et Pouchkine en toute intimité (Chouïski renvoie ses serviteurs) où ce dernier annonce à Pouchkine que Dimitri, normalement mort, se trouverait en Pologne, et que son arrivée prochaine leur permettra de voir la chute de Boris Godounov.
[...] = ellipse temporelle de plusieurs mois, voire plusieurs années. Gravila Pouchkine = personnage historique important, mais son oncle = certainement un personnage de fiction utilisé par l'auteur. Jeu de connivence entre les noms (même nom que l'auteur) certainement pas anodin. Alors que, dans la scène d'exposition, Chouïski dévoilait à Vorotynski le secret de la mort du tsarévitch Dimitri (tué par Godounov, selon les propos de Chouïski), un nouveau personnage apparaît, Pouchkine, et révèle à Chouïski que le tsarévitch n'est finalement pas mort. [...]
[...] Cependant aucun d'entre eux ne semble prêt à avertir Godounov, et ils se réjouissent au contraire à l'idée de sa chute à venir. = historiquement le « temps des troubles » : rivalités des prétendants au trône, conspirations contre le tsar et convoitises étrangères (ici, la Pologne). PB : En quoi cette scène permet-elle au dramaturge d'illustrer « le temps des troubles » grâce à différents jeux de contrastes, tout en réussissant à faire sourire le lecteur-spectateur par un procédé métathéâtral ? [...]
[...] Commentaire Boris Godounov « Les appartements de Chouïski » (p43-48) Intro : Banquet chez Chouïski à Moscou. Ce dernier lève une dernière coupe pour signifier la fin du banquet (où = exclusivement des hommes : des boyards, pas de femme, + un garçonnet qui va lire une prière). Ce hommes se plient une tradition, = rassemblés moins pour se divertir que pour officier. Puis = dialogue entre Chouïski et Pouchkine en toute intimité (Chouïski renvoie ses serviteurs) où ce dernier annonce à Pouchkine que Dimitri, normalement mort, se trouverait en Pologne, et que son arrivée prochaine leur permettra de voir la chute de Boris Godounov (« que le tsar Boris aura du mal à garder sa couronne / sur sa tête brillante »). [...]
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