Sciences humaines et arts, Boris Godounov p.29-30, Alexandre Pouchkine (1831), Girgori, moine Pimène, cauchemar répétitif, action dramatique, conspiration, hérésie, Otrépiev, boyard, tsar, usurpation
Il s'agit d'une scène qui suit le dialogue entre Grigori et le vieux moine Pimène. En écoutant les aventures de Pimène, Grigori désire vivre mille choses à son tour et avoue être tenté par le diable ("Le malin me tente"). Son cauchemar répétitif le met en scène en haut d'une tour, regardant le peuple de haut, et ce peuple le méprisant. Il fantasme donc d'être au pouvoir, de régner sur ce peuple quitte à en être détesté.
[...] D'ailleurs, il sera prêt à se convertir, changeant de religion vers la fin de la pièce). Conclusion : Cette courte scène permet d'agir comme un tremplin pour l'action dramatique puisque les deux hommes religieux annoncent la fuite de Grigori et sa volonté officielle d'usurper le trône. En outre, le portrait qui nous est dressé est celui d'un conspirateur hérétique marqué par le vice et le péché. Or ce portrait n'est pas sans nous faire penser à Boris Godounov lui-même, et l'on peut voir en Grigori (plus tard appelé « L'usurpateur ») une sorte de double inversé de Godounov. [...]
[...] Godounov n'est pas encore informé de cet événement. PB : En quoi cette courte scène permet-elle de marquer le début de l'action dramatique tout en dressant le portrait du conspirateur comme une sorte de double inversé de Godounov ? Un dialogue porteur du déclenchement de l'action dramatique Un personnage en fuite (mouvement, action : il faut le retrouver) Un opposant de Godounov qui s'assume pleinement en tant que tel (contrairement aux princes Chouïski et Votoynki, et au peuple) : véritable menace pour Godounov qui n'en a pas encore conscience, laisse présager la mort de ce dernier et de ses proches. [...]
[...] Commentaire Boris Godounov « Les salles du palais du patriarche » (p29-30) Intro : Scène qui suit le dialogue entre Grigori et le vieux moine Pimène. En écoutant les aventures de Pimène, Grigori désire vivre mille choses à son tour et avoue être tenté par le diable (« Le malin me tente »). Son cauchemar répétitif le met en scène en haut d'une tour, regardant le peuple de haut, et ce peuple le méprisant. Il fantasme donc d'être au pouvoir, de régner sur ce peuple quitte à en être détesté. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture