Boris Godounov p.13-17, Alexandre Pouchkine (1831), mise en scène, dramatisation, tirade, Douma, contraste humoristique, littérature russe, références shakespeariennes
La participation du peuple à l'élection de Boris Godounov est représentée par un inconscient purement passif. De toute évidence, les partisans de Godounov ont rassemblé une foule sympathisant avec lui. Pour elle, en partie par curiosité, en partie par peur, des gens qui n'étaient pas du tout intéressés par l'affaire Godounov. Dans cette foule hétéroclite, il n'y a pas de cœur, pas d'âme. En citant les conversations qui se déroulent dans les derniers rangs de cette foule, Pouchkine explique clairement que cette foule n'est pas fiable et que l'élection a été faite non pas par elle, mais par un groupe de boyards (nobles russes).
[...] La foule semble dépeindre involontairement un regard joyeux. PB : Comment Pouchkine parvient-il habilement – et avec un humour noir bien perceptible – à montrer au lecteur-spectateur que Boris Godounov a été élu grâce à l'énergie de ses partisans, et non grâce à la voix du peuple ? Une mise en scène très dramatisée et visant à faire l'éloge de Boris Le discours des Boyards provoquant la curiosité et la soumission du peuple La tirade du secrétaire de la Douma (pouvoir religieux orthodoxe, chambre basse du parlement russe) II- Un contraste humoristique entre la parole des partisans et la parole du peuple La passivité du peuple et le caractère ridicule de la cérémonie de couronnement Le peuple, loin d'être aussi déterminé que les boyard, suit le troupeau sans se poser de questions : passivité ( l'importance du couronnement de Boris en devient amoindrie et nous fait sourire : la cérémonie perd de son importance et devient ridicule. [...]
[...] Or nous pouvons en effet trouver des références à Shakespeare très nettes dans ce passage. L'absence d'unité de lieu La modestie calculée de Boris qui n'est pas sans nous rappeler celle de Richard III Conclusion : Ces deux scènes, séparées du fait qu'elles se situent dans un temps et un lieu différent, permettent au lecteur-spectateur de constater que le peuple n'a pas choisi d'élire Boris et que c'est grâce à ses partisans (tant nobles que religieux) que ce dernier a pu accéder au trône. [...]
[...] De toute évidence, les partisans de Godounov ont rassemblé une foule sympathisant avec lui. Pour elle, en partie par curiosité, en partie par peur, des gens qui n'étaient pas du tout intéressés par l'affaire Godounov. Dans cette foule hétéroclite, il n'y a pas de cœur, pas d'âme. En citant les conversations qui se déroulent dans les derniers rang de cette foule, Pouchkine explique clairement que cette foule n'est pas fiable et que l'élection » a été faite non pas par elle, mais par un groupe de boyards (nobles russes). [...]
[...] Commentaire Boris Godounov « La place rouge » + « Le champ des vierges, monastère de Nono-Devitchi » (p13-17 : le peuple) Intro : Scène précédente = princes Chouïski et Vorotynski qui constatent amèrement que le peuple va élire Godounov alors qu'il est le meurtrier de l'enfant Dimitri Ivanovitch, descendant de la couronne exilé à Ouglitch. Dès les premières répliques, on nous annonce que Moscou est vide car le peuple entier a suivi le patriarche au monastère, où Godounov s'est recueilli en refusant la couronne (fausse modestie). A la fin du dialogue entre les deux princes, on apprend que « le peuple s'en revient et se disperse ». Que se passe-t-il ? Curiosité des princes et du lecteur spectateur. La participation du peuple à l'élection de Boris Godounov est représentée par un inconscient purement passif. [...]
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