Un bonheur parfait, James Salter, vacuité de la vie, superficialité, conditions de vie, image sociale, codes sociaux et moraux
Né dans le New Jersey, James Salter (pseudonyme) est un écrivain américain connu et reconnu. Souvent comparé à Henry Miller ou dans une moindre mesure à Hemingway, James Salter est reconnu comme étant un styliste remarquable. En effet, le rythme parfois saccadé et la superposition de propositions contradictoires donnent une certaine spécificité à son style littéraire.
Se prétendant influencé par André Gide et Thomas Wolfe, il s'appuie sur son expérience dans l'armée pour étayer ses œuvres auxquelles il donne un ton résigné. Fatalistes, ses personnages sont tiraillés entre l'image sociale qu'ils renvoient et la perception qu'ils ont d'eux même. Dépeignant principalement les conditions de vie, de travail ainsi que les codes sociaux et moraux dans le cadre des forces militaires, James Salter rompt avec le milieu qu'il décrit habituellement dans « Un bonheur parfait ».
[...] La libération par l'acceptation Finalement, la quête de Nedra ne concerne pas tant le bonheur, mais la sérénité. Elle la trouve dans l'acceptation de sa condition : l'acceptation de la perte de sa jeunesse puis par l'acceptation de la mort. Femme forte et de caractère, Nedra est l'opposée de son mari puis ex-mari, Viri. Alors qu'elle accepte la difficulté, l'incertitude, Viri ne cesse de regretter le temps passé et recherche encore chez l'autre une part de lui même. Nedra s'est libérée par un certain isolement et un détachement, mais Viri semble désespérément chercher la réponse dans l'autre et c'est en partie ce qui le pousse à se remarier. [...]
[...] Riche de paradoxe, le roman tend à démontrer l'implacable permanence des faux semblants. Même dans la quête que Nedra entame par la suite, le lecteur a du mal à percevoir la motivation et le véritable aspect spirituel dans la démarche de la jeune femme. Tout le roman semble tourner autour de l'éphémérité des choses, des relations et des sentiments, envers les autres ou personnels. La légèreté et la superficialité semblent être au cœur de tout, notamment s'agissant de l'amour qui ne cesse de perdre de sa consistance pour finir quasiment invisible (Viri et sa nouvelle épouse). [...]
[...] La vacuité au cœur du roman de Salter A. La superficialité comme élément principal Dès le début, on ne peut que remarquer la légèreté implacable avec laquelle les personnages vivent. De cocktails en soirées, de discussions intellectuelles aux sorties mondaines, les protagonistes sont tous beaux, issues d'un milieu social assez aisé (se retrouvent à des vernissages d'expositions prisées . ) et évoluent dans un cadre chaleureux, amical qui serait qualifié, par certains et de nos jours de bobo Rappelant un peu Pérec ou Kundera, James Salter prend un ton fataliste pour dépeindre sa réalité humaine. [...]
[...] Une idée divagante qui s'étiole et rebondit n'importe où il passait ses journées à fumer des Gauloises . il avait une galerie d'art ; c'est ainsi que s'accumulent souvent les propositions sans lien, comme si une sorte de pédigrée était dressé pour chaque nouvel individu, donnant les informations importantes sans connexions particulières. II. Un bonheur parfait, une critique non aboutie A. Un propos philosophique brouillé par le regard du narrateur ? De par son vocabulaire, James Salter brouille les pistes du message qu'il souhaite véhiculer. [...]
[...] Un bonheur parfait - James Salter Né dans le New Jersey, James Salter (pseudonyme) est un écrivain américain connu et reconnu. Souvent comparé à Henry Miller ou dans une moindre mesure à Hemingway, James Salter est reconnu comme étant un styliste remarquable. En effet, le rythme parfois saccadé et la superposition de propositions contradictoires donnent une certaine spécificité à son style littéraire. Se prétendant influencé par André Gide et Thomas Wolfe, il s'appuie sur son expérience dans l'armée pour étayer ses œuvres auxquelles il donne un ton résigné. [...]
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