Dans le livre « Au Bonheur des Dames », Zola décrit les commerçants et leurs magasins, d'une manière assez atypique. Les commerces sont petits, sombres, et les commerçants souvent campés sur leur façon de vendre. Ainsi, dès les premières pages, on apprend que l'oncle de Denise, Monsieur Baudu, successeur de Hauchecorne, tient un petit commerce où l'on vend des étoffes, nommé le « Vieil Elbeuf ».
Mais aussi, la boutique est décrite comme défraîchie et très petite, comme le montre les champs lexicaux de l'usure et de la claustration : « déteignaient », « ancien », « rouillé », « que le temps avait nuancé… », « poussiéreuses » et « écrasée de plafond », « entresol très bas », « prison », « vitrines profondes, noires », « ténèbres » (p.11 et 12) montrant la simplicité et la pauvreté du lieu.
[...] Son imposante stature domine les commerces des petits boutiquiers. IV) Le destin qui s'acharne sur eux et qui les écrase Tout au long de l'histoire, les petits commerçants ne verront pas la chance se tourner de leur côté. Mais, à la fin du roman, ils vont être totalement happés par le destin. Ainsi, la famille Baudu va être totalement dissoute. Geneviève, la fille de Baudu, va se laisser mourir, car l'homme qui lui était promis, Colomban, en aimait une autre, Clara, une vendeuse du Bonheur des Dames Suite à cela, la femme de Baudu, Elisabeth, va aussi mourir. [...]
[...] "Au bonheur des dames", Émile Zola (1883) - les commerçants, les commerces et la concurrence Les commerçants Présentation des commerçants et des commerces Dans le livre Au Bonheur des Dames Zola décrit les commerçants et leurs magasins, d'une manière assez atypique. Les commerces sont petits, sombres, et les commerçants souvent campés sur leur façon de vendre. Ainsi, dès les premières pages, on apprend que l'oncle de Denise, Monsieur Baudu, successeur de Hauchecorne, tient un petit commerce où l'on vend des étoffes, nommé le Vieil Elbeuf Mais aussi, la boutique est décrite comme défraîchie et très petite, comme le montre les champs lexicaux de l'usure et de la claustration : déteignaient ancien rouillé que le temps avait nuancé poussiéreuses et écrasée de plafond entresol très bas prison vitrines profondes, noires ténèbres (p.11 et 12) montrant la simplicité et la pauvreté du lieu. [...]
[...] III) La concurrence du Bonheur des dames L'œuvre de Zola Au Bonheur des Dames montre la perpétuelle lutte inégale du petit commerce face au géant, qu'est le magasin de Mouret. Ainsi, dans le texte, Zola va opposer, la profusion de clientèle du Bonheur des Dames aux rares clients des petits commerces. Ainsi, le champ lexical de l'affluence : foule cohue ameutait (p.405), et l'expression noir de monde montre le nombre incroyable de personnes qu'attire le Bonheur des Dames En outre la métaphore fleuve humain renvoie à la même idée. [...]
[...] A cause de cela, Baudu sera obligé de fermer son magasin. Le sort se déchaîne ainsi sur les petits commerces, il leur porte le coup de grâce. Quant à Bourras, il est expulsé de sa maison par Mouret. Robineau fait une tentative de suicide, car son commerce est en faillite. Ainsi, les petites boutiques sont vouées à disparaître, face aux grands magasins. [...]
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