Ce passage se situe au début du livre 6 des Confessions et il est d'autant plus représentatif de l'univers de Rousseau qu'il rend un double hommage à Mme de Warens et à la nature. Figure quasiment mythique pour Rousseau, « mère » et amante à la fois (...)
[...] Court différent de paisible : premier élément de la définition du bonheur ( tranquillité (composante du bonheur). Contraste choquant car il a connu le bonheur juste quelques mois sur toute sa vie ( deuxième élément du bonheur ; on se rappelle de sa vie que par les histoires d'amour. Le message de Rousseau éclaire : vivre au sens plein du terme c'est ressentir (bonheurs amoureux de la nature) ( Etat de paix accompagné de la sérénité d'un amour partagé moments précieux succession ( plus d'exclamation, impératifs qui désignent un désir ardent de revivre ces moments qui sont les seuls moments qui comptent sans le reste (tracas, carrière ) effet de chiasme : précieux / paisible et court / regrettés effet d'insistance. [...]
[...] Le bonheur me suivait partout ( personnification plus essai de définition du bonheur : état qui dure sans relation de cause à effet. Imparfait avec les activités pratiques d'habitude ( décrit les actions (itératif) car elles sont banales et variées plus aucun but précis. Imparfait duratif ( j'étais heureux Ca se termine en apothéose poétique, rythme ternaire et progressif plus anaphore. Le texte est intéressant sur un triple plan, d'abord sur le plan personnel, on sent qu'il revit son bonheur dans les deux temps mais il recherche peut-être aussi à se comprendre ensuite sur le plan littéraire, on a un côté de Rousseau littéraire, sur le plan philosophique, on a la réception de Rousseau qui est un état pour le plan. [...]
[...] Figure quasiment mythique pour Rousseau, mère et amante à la fois( statut très ambigu, Mme de Warens présente rétrospectivement pour l'auteur des Confessions, un refuge permanent, l'euphorie d'une idylle et le bonheur dans la nature. Rousseau condense deux étés passés avec maman en 1735-1740 plus une saison qu'il a passé tout seul : 1738-1740. Il s'est servi de quatre saisons pour écrire ce passage. Durant ces étés, il lit en autodidacte mais il se promène ainsi dans la campagne : son idéal de vie. Cela crée une sorte d'âge d'or. Rousseau en profite pour nous livrer une analyse sur le bonheur à la fin du passage. [...]
[...] Rousseau traduit les différences qu'il a à décrire cet état de bonheur par un doublon rythme ternaire faits, action, paroles ni dis, ni fait, ni pensé( il ne peut pas( indicible. III/ Tout est au passé ( description et narration avec un système anaphorique lourd j'étais heureux effet d'insistance. Il énumère tout à l'imparfait des banalités du quotidien. Equilibre dans ses actes : harmonie entre le corps et l'esprit : état de bonheur( banalités du quotidien et il ne faut pas laisser de côté intellectuel. Il n'y a pas d'ironie et est en plein dedans. [...]
[...] II/ encore si tout cela ce sentiment même Courte réflexion sur les différences d'évoquer les moments heureux et de dire le bonheur (problème philosophique). III/ A la fin du passage Je me levais un seul instant Dans cette dernière partie, Rousseau affirme qu'est pour lui l'état de bonheur permanent sans pour autant le définir. Dans cette première partie lyrique, on remarque un rythme poétique de la phrase ainsi que des images. On a une inversion du sujet avec le fameux présent qui fait revivre la scène et l'intérêt qu'il porte au lecteur, répétition anaphorique qui confère ce rythme poétique. [...]
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