ce document est un commentaire intégralement rédigé portant sur le sujet du bonheur.
[...] Il apporte d'ailleurs une description très précise de celle-ci à travers plusieurs expressions métaphoriques dont « la mélodie du monde » lignes 12 et 13, « la mer qui roule ses chiens » lignes 13 et 14, « La colline qui supporte Sainte Salsa » ligne 15 et « un grand bonheur se balance » ligne 16. Elles permettent au lecteur d'avoir une vision forte réelle de Tipasa et de comprendre le bonheur du narrateur en cet endroit qui parait presque magique. Ainsi, le bonheur du narrateur est transmit dans sa description positive e et précise de Tipasa. [...]
[...] Ainsi, nous avons vu que l'auteur à plusieurs perceptions du bonheur. D'une part, il le définit comme l'harmonie entre toute chose tout en restant dans un cadre religieux et en pleine nature. D'autre part, il relativise et observe la grandeur du monde en décrivant la beauté de la ville où il se situ. Albert Camus n'est pas le seul à décrire un moment de bonheur. Michel de Montaigne le fait également dans son œuvre Essais dans lequel on retrouve la nature comme élément contribuant au bonheur du narrateur. [...]
[...] Comment l'auteur perçoit-il le bonheur ? Tout d'abord, nous analyserons comment le bonheur est caractérisé par l'auteur puis, nous constaterons qu'il établit un rapport entre l'Homme et la nature. Nous allons, tout d'abord, nous intéresser à la façon dont l'auteur définit le bonheur. Il concentre sa description autour de deux thèmes bien précis. En effet, la nature parait être un élément indispensable au bonheur du narrateur tout comme la religion qui semble avoir un rôle très important. C'est ainsi que nous pouvons relever le champ lexical de la végétation : « absinthes » (ligne « sacrophages » (ligne « sauges » et « ravenelles » ligne 11 et « pins » et « cyprès » à la ligne 13. [...]
[...] Ainsi, l'auteur associe le bonheur est à un environnement naturel remplie de végétations et religieux. Par la suite, nous allons nous intéresser aux éléments qui le rendent heureux. Effectivement, tout au long de l'extrait, le narrateur découvre, au fur et à mesure de sa promenade, des éléments des ruines de Tipasa qui le rende heureux. Les comparaisons « comme ce temple » à la ligne 7 et « comme aussi cette basilique » à la ligne 8 et 9 nous montre que l'auteur fait un lien entre le bonheur et les monuments du site antique puisqu'il les compare à « une récompense » en les découvrant. [...]
[...] Le narrateur mène d'ailleurs une promenade sensorielle et initiatique. En effet, il semble découvrir le monde au fur et à mesure de celle-ci comme en témoigne les verbes d'actions : « écraser » , « caresser » et « tenter d'accorder » à la ligne « J'apprenais »ligne « je m'intégrais », « je m'intégrais », « je m'accomplissais » et « Je gravissais » à la ligne 6. Ces derniers nous montrent bien que le narrateur fait connaissance du domaine qui l'entoure, l'exploite pleinement et découvre tout ses mystères. [...]
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