Commentaire composé semi-rédigé sur le poème intitulé Ma Bohème, écrit par Rimbaud et issu du recueil Poésies.
[...] La description de ses vêtements La pauvreté de l'auteur se manifeste dans l'usure de ses vêtements avec "poches crevées", "mon unique culotte avait un large trou" (on remarque ici le côté limite de sa garde robe), "élastiques de mes souliers" (ses chaussures étaient abîmées). Sa description est humoristique "mon patelot devenait idéal", "souliers blessés" C. Le voyage Sa marche parait sans but déterminé : "je m'en allais" est cité deux fois mais aucune direction n'est précisée. "Mon auberge était à la grande ourse" : on comprend par là qu'il dort à la belle étoile. [...]
[...] Les rêves proprement dits L'auteur se moque de lui-même "Oh ! Là ! Là" (vers annonce cette ironie. Il plaisante sur le caractère "splendide" de ses "amours". "Petit Poucet rêveur" est une forme de plaisanterie (Rimbaud laisse tomber des vers derrière lui et se considère comme un enfant rêveur). B. La transfiguration de la régularité "Comme des lyres" se rapporte aux élastiques de ses souliers : c'est une symbolisation de la poésie (car la lyre est un instrument de musique). [...]
[...] Vision humoristique de la poésie Cette vision humoristique est exprimée par l'expression "j'égrenais des rimes", comme le Petit Poucet, et est reprise par "rimant" (vers 12). B. Vision divine de la poésie "Muse" et "lyre" sont des éléments d'inspiration poétique. "Les étoiles" et "les ombres fantastiques" sont des éléments fantastiques de cette inspiration. Conclusion : Ce poème est une œuvre d'un tout jeune homme qui reçoit l'inspiration poétique, qui ne se prend pas au sérieux, et qui plaisante sur sa condition de vagabond poète. La forme du sonnet est classique mais comporte beaucoup de fantaisie. [...]
[...] Ma Bohème, extrait du recueil Poésies, est une description pleine d'humour de sa vie d'aventures, sans doute d'une de ses fugues. La pauvreté et l'inspiration se mêlent dans un monde magique. Texte étudié : Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées ; Mon paletot soudain devenait idéal ; J'allais sous le ciel, Muse, et j'étais ton féal ; Oh ! là là ! Que d'amours splendides j'ai rêvées ! Mon unique culotte avait un large trou. Petit-Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse. [...]
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