Ma Bohème, Arthur Rimbaud 1889, métamorphose, création poétique, ambiguïté rimbaldienne, perception sensorielle, poète vagabond, lexique de la pauvreté, hémistiche, commentaire de texte
Arthur Rimbaud, ces deux mots peuvent à eux seuls évoquer un mythe, une énigme. Poète précoce (il écrit ses premiers vers en latin à l'âge de 14ans), épris de liberté, il éprouvera très tôt un sentiment d'ennui pour ses Ardennes natales (il surnomme Charleville, sa ville de naissance, Charletrou) et de haine pour la bourgeoisie ambiante. Fugueur à ses heures, il rejoindra Paris. C'est son poème "Le bateau ivre" écrit à 17ans (long de 100 vers) qui l'assure d'une certaine fortune (notoriété) littéraire.
[...] Cette perception simultanée représente le principe de la synesthésie ( avec toutes les sensations Ces perceptions visuelles, auditives ou tactiles montrent un poète à l'écoute du monde faisant littéralement corps avec lui. La muse sert de césure à l'hémistiche dans le vers 3. Au delà de la référence mythologique, elle est ici l'inspiration poétique. La poésie se nourrit d'éléments naturelles : Les étoiles prennent vie et sont sensuelles au delà de devenir des étoffes de femmes qu'une main frôle ou froisse. [...]
[...] Conclusion : La marche chez Rimbaud a souvent des échos autobiographiques. L'errance est liée à la poésie et à la perception du monde. Pour Rimbaud cette expérience lui permet d'écrire au plus près du réel. La nature s'anime, le ciel s'habille d'étoiles ; Le monde est sa profonde inspiration. Ouverture : Entre le rêve et la vie, Rimbaud choisi d'abandonner ses rêves. Son œuvre achevée, il n'aura de cesse dire : « La vraie vie est absente ». Hélas dans son autre vie de voyage et de contrebandes, Rimbaud semble s'être définitivement perdu, mort prématurément à l'âge de 37ans. [...]
[...] Texte 1 ; Ma Bohème Arthur Rimbaud, ces deux mots peuvent à eux seuls évoquer un mythe, une énigme. Poète précoce ( il écrit ses premiers vers en latin à l'âge de 14ans épris de liberté, il éprouvera très tôt un sentiment d'ennui pour ses Ardennes Natales ( il surnomme Charleville, sa ville de naissance, Charletrou ) et de haine pour la bourgeoisie ambiante. Fugueur à ses heures, pour rejoindre Paris. C'est son poème Le bateau ivre écrit à 17ans ( long de 100 vers ) qui l'assure d'une certaine fortune ( notoriété ) littéraire. [...]
[...] - Petit-Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse. - Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou Et je les écoutais, assis au bord des routes, Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes De rosée à mon front, comme un vin de vigueur ; Où, rimant au milieu des ombres fantastiques, Comme des lyres, je tirais les élastiques De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur Féal → Partisan Loyal et Dévoué. [...]
[...] La marche est un thème récurrent de la poésie Rimbaldienne. L'imparfait du premier et du troisième vers n'a pas de bornes ( Je m'en allais, j'allai . ) temporelles mais l'action de partir à des résonances autobiographiques. De même l'adjectif à la rime « crevées » assimile le marcheur à un bohémien, un va-nu-pieds. Nous retrouvons également le lexique de la pauvreté : « Poches crevées », « Paletot Idéal », « Unique Culotte avait un large trou », « Souliers blessés ». [...]
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