Ma bohème, Rimbaud
Arthur Rimbaud, né en 1854 et mort en 1891, marque à jamais la littérature française. Considéré comme poète rebelle, sa vie est aujourd'hui hissée au rang de mythe, notamment pour ses nombreuses fugues. Il compose tout d'abord des vers versifiés, écrit Une saison en enfer en 1873, et un ensemble de poèmes en prose réunit sous le titre Illuminations.
Entre 1870 et 1872, Rimbaud tente des coups d'audace afin de se faire publier. Il s'enfuit pour Paris, mais se voit arrêté en route, et enfermé en prison quelques jours. Izambard, son professeur de français, le fait venir à Douai. Rimbaud y compose les poésies composant les deux cahiers; cependant, ces derniers ne portent pas de nom. On se contente de l'appellation « Cahiers de Douai ».
Ma bohème est un poème que Rimbaud écrit à l'âge de 16 ans, en 1870. Sonnet de forme traditionnelle, il est écrit en alexandrins, et Rimbaud y décrit ses fugues.
En quoi ce poème est-il emblématique du recueil?
Nous étudierons dans une première partie le lien que l'auteur fait entre la nature, l'amour et la liberté, puis nous nous rappellerons que Rimbaud n'oublie cependant pas d'où il vient, en restant dans la légèreté ou en dénonçant ce qu'il souhaite.
[...] Ma bohème est un poème court, dans lequel l'auteur nous fait part de tous les thèmes qui lui tient à cœur; cependant, son ton est léger, non grave. On peut aussi dire que le poème Sensation est emblématique de ce recueil; on y trouve la nature, l'amour, et l'envie de voyager. Arthur Rimbaud à la base rêveur, devient petit à petit un rebelle qui se bat pour ses rêves; partant pour Paris, cherchant à se faire publier, y arrivant, aventurier puis devenant homme d'affaires. [...]
[...] Cependant, dans ce poème, il ne parle d'amour en général, comme dans beaucoup d'autres. Dans Ma bohème, le vers 4 « que d'amours splendides j'ai rêvées » nous montre que Rimbaud, jeune rêve d'amours, et non d'amourettes. Amourette qu'on trouve dans Roman, qui annonce dès le départ l'âge de Rimbaud à l'époque et qu'il se qualifie lui-même, ainsi que tous les gens de son âge, de non sérieux. Il embrasse une jeune fille, dont on ne sait rien, seulement qu'elle porte des bottines ; « on se sent au lèvres un baiser Qui palpite là, comme une petite bête . [...]
[...] Dans le même poème, Arthur Rimbaud n'hésite pas à dénoncer trois choses; la guerre, les rois et la religion. Tout d'abord la guerre, en la qualifiant de « folie épouvantable » qui « broie et fait de cent milliers d'hommes un tas fumant », en utilisant des mots tels que « mitraille » ou « crachats » pour marquer une cacophonie de bruits monstrueuse, et en généralisant les hommes avec « bataillons » ou « mitraille ». Vient la dénonciation des rois, qui « les raille » alors que c'est pour eux que les soldats se battent à corps et âme. [...]
[...] Comme dit plus haut, dans le poème Sensation et dans Les réparties de Nina, l'auteur construit un lien entre ses fugues et la nature; thème important pour Rimbaud. Dans Ma bohème, le thème de la nature ressort plusieurs fois, avec « ciel » vers « étoiles » vers « au bord des routes » vers 9. On comprends que l'auteur donne une certaine importance à la nature, l'environnement dans lequel il est né et a grandit. La comparaison des gouttes de rosées au vin vers 10-11 rappelle les vignes qui entourent l'habitat du jeune homme. [...]
[...] Ma bohème, Arthur Rimbaud. Arthur Rimbaud, né en 1854 et mort en 1891, marque à jamais la littérature française. Considéré comme poète rebelle, sa vie est aujourd'hui hissée au rang de mythe, notamment pour ses nombreuses fugues. Il compose tout d'abord des vers versifiés, écrit Une saison en enfer en 1873, et un ensemble de poèmes en prose réunit sous le titre Illuminations. Entre 1870 et 1872, Rimbaud tente des coups d'audace afin de se faire publier. Il s'enfuit pour Paris, mais se voit arrêté en route, et enfermé en prison quelques jours. [...]
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