La Bête Humaine, Émile Zola, titre, vision de Zola, signification du titre, Rougon-Macquart, Roubaud, Séverine, roman naturaliste, Grandmorin, Jacques Lantier, critique de la société, étude de personnage, procédé de style, nature humaine, niveau d'écriture
La Bête humaine est un roman naturaliste d'Émile Zola datant de 1890. Il est le dix-septième volume de la série les Rougon-Macquart. Émile Zola est un romancier français, sûrement un des plus connus. Il est journaliste et écrivain, et fait partie du mouvement naturaliste. Son ouvrage le plus connu est probablement Germinal, datant de 1885. Il est aussi célèbre pour son implication dans l'affaire Dreyfus avec son article J'accuse... !. Il est né le 2 avril 1840 à Paris, et est mort le 29 septembre 2002 dans la même ville, soit douze ans après avoir publié La Bête humaine. Ce roman raconte l'histoire de Roubaud, Séverine et Lantier. Roubaud et Séverine sont mari et femme, cependant Lantier va venir s'immiscer dans le couple. Le roman nous révélera aussi de nombreux meurtres et actions malsaines de la part de nombreux personnages. La Bête Humaine : c'est donc ainsi que le romancier naturaliste a intitulé son roman. À votre avis, que recouvre ce titre au singulier ? Qu'en pensez-vous ?
[...] Roubaud avait bien préparé son coup, tel un assassin. « C'était le plan de mon mari », dit Séverine à Jacques le soir où elle lui raconta toute l'histoire. À travers cette phrase on voit bien que Roubaud a eu le temps de penser à ce qu'il faisait, et qu'il n'était plus ivre ni sous l'effet de la colère lors de ses actes. Ce qui le rend encore plus monstrueux. Le deuxième personnage, pouvant être qualifié de Bête humaine, est Jacques Lantier. [...]
[...] Quelle est la vision de Zola derrière ce titre si froid ? Pour ce faire, nous étudierons, premièrement, quel personnage pourrait se cacher derrière ce surnom. Puis, dans une deuxième partie, nous nous demanderons si Zola n'a pas caché une signification plus subtile derrière ce titre. Le personnage derrière le surnom Tout d'abord, partant de l'hypothèse que la Bête humaine est un des personnages du livre, plusieurs personnages nous viennent à l'esprit. Le premier, qui semble le plus évident, est Roubaud. [...]
[...] Bien qu'elle n'ait réellement tué personne au cours du roman et qu'elle finit assassinée par son amant, elle a de nombreuses choses à se reprocher. Premièrement, elle a aidé son mari à tuer le président Grandmorin. Bien qu'il ait abusé d'elle étant plus jeune, cela ne justifie pas son meurtre. « Oui, nous l'avons tué. » Cette phrase c'est Séverine qui l'a dite à Jacques lorsqu'elle lui raconta la manière dont son mari et elles ont tué le président. Cette phrase pourtant si courte est un aveu qu'elle fait à Jacques. [...]
[...] La Bête humaine pourrait en fait être la partie immorale de chacun d'entre nous, qui est plus ou moins visible, en fonction de nos choix personnels, de notre entourage, de notre enfance et des péripéties que l'on a pu vivre tout au long de notre vie. Cela permet à Zola de pouvoir critiquer la société sans l'évoquer réellement. Zola, pour montrer ceci, aurait alors créé plusieurs personnages, pour qui ce côté immoral est très présent. Tels que Roubaud, Jacques Lantier, Séverine ou encore Flore. [...]
[...] « Lui, à certaines heures la sentait bien, cette fêlure héréditaire. » On a l'impression qu'il décrit cette fêlure comme un vice que sa famille doit supporter. Conclusion : Pour conclure, nous pouvons dire que le titre La Bête humaine n'a pas réellement une signification unique ou, à tout le moins, que l'auteur ne la laisse pas transparaître de manière évidente. On peut l'interpréter de différentes manières. On peut y voir un des personnages principaux du livre, tels que ceux étudiés précédemment, ce qui est l'interprétation la plus simple et qui peut sembler la plus logique. [...]
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