Le passage que nous allons étudier est un extrait de l'acte IV scène 5 de cette pièce de théâtre et plus précisément de cette scène d'adieux. Dans un premier temps, nous verrons les arguments de Bérénice puis nous nous intéresserons au personnage de Titus et nous verrons enfin que cette scène est une scène pathétique (...)
[...] C'est une façon de mettre en relief une douleur qui ne finira jamais et cela créé un effet esthétique c. l'expression de la souffrance On remarque le champ lexical de la douleur vers de la privation s'éloigner, absence, séparer, sans que. Ce champs lexical est amplifié par la référence a la bouche (renvoi au contact par la parole) aux yeux (regard) La tragédie est uniquement tragique sur les sentiments. Le registre est plus de l'élégie que de la tragédie. En effet le destin n'aboutit pas ici à la mort mais a la séparation. [...]
[...] Cela souligne le désarroi du personnage. De plus le mot adieu au vers 12 est détaché après une virgule : on a donc une coupe ce qui retentit comme un cri et qui donne une force et un éclat supplémentaire. Cette coupe marque la colère de Bérénice. Le rythme du vers 50 et 39 est haché, heurté ce qui nous montre encore le désarroi et la douleur du personnage. Au vers 38, le rejet du mot s'oublie montre que le personnage ne se maitrise plus. [...]
[...] La répétition de l'expression eh bien montre l'évidence te l'impatience du personnage. Enfin Bérénice à recours aux questions rhétoriques qui sont une façon pour elle d'amoindrir. Bérénice a recours aux sentiments ce qui semble normal pour une héroïne tragique amoureuse mais en même temps à la raison. C'est donc un personnage complexe ambigu et calculateur. II. Titus Titus est partagé entre les droits de Rome et ses propres intérêts. Il est face à un dilemme en tant que héros tragique entre le devoir (Rome) ou l'amour (Bérénice). [...]
[...] Il apparaît comme un grand homme d'état. De plus, il souligne la gravité de la situation grâce à une gradation (murmure puis cris puis sang). Il ne pense pas qu'à lui en tant qu'homme mais pense à son peuple en tant qu'empereur. Il apparaît au vers 48 comme un roi noble grand et responsable qui songe à la gravité de la situation politique mais c'est un empereur qui est juste ce qui grandit le personnage de Titus, lui donne un prestige. [...]
[...] Il y a donc un déluge de violence et de colère puis une pause avec un registre plaintif et enfin la reprise de la colère au vers 21. b. Plan de la raison. Dans ce passage, Bérénice fait aussi appel à la raison. Du vers 28 à 31, elle propose à Titus une liaison secrète. Cette proposition montre qu'elle est prête à vivre dans l'ombre de son amant pour vivre avec lui. De plus, elle lui coupe la parole ce qui montre la violence, la vivacité de sa réaction. Elle ne le laisse pas dire ce qu'il à a dire. [...]
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