Lecture analytique d'un extrait de <em>La Belle au bois dormant</em> tiré des "Contes" de Charles Perrault.
[...] Les caractéristiques du château sont précédées de l'adjectif grand : "grande avenue", "grande avant-cour", "grande cour". La chambre : "une chambre dorée" (hyperbole). B. Les personnages Ce sont les personnages caractéristiques des contes de fées : le Prince et la Princesse. Le Prince : Caractéristiques du prince : "jeune", "vaillant" : elles rappellent les contes médiévaux (typique du personnage parfait). Il est "amoureux" et "courageux" (il peut surmonter les obstacles pour aider la princesse). La Princesse : "le plus beau spectacle" (superlatif). Hyperbole de la beauté de la princesse. [...]
[...] Le Prince : Maladresse : "il s'approcha en tremblant", "se mit à genoux", "il était plus embarrassé", "discours mal rangés", "peu d'éloquence". Contraste avec la fierté du début. Il n'a en fait rien eu à faire : pas d'obstacles à vaincre (les ronces s'écartent d'elles-mêmes), il n'embrasse même pas la princesse pour la réveiller. La Princesse : "vous vous êtes bien fait attendre" : certaine mauvaise humeur de la princesse (scène comique et inattendue). Interventions du narrateur : "un prince jeune et amoureux est toujours vaillant" : présent de vérité générale. [...]
[...] Nous allons nous pencher ici sur le conte "La Belle au bois dormant" et plus particulièrement sur le passage où le Prince arrive et découvre la princesse. Nous étudierons dans un premier temps le récit merveilleux destiné aux enfants puis, dans un second temps, le récit implicite et ironique destiné aux adultes. Texte étudié A peine s'avança-t-il vers le bois, que tous ces grands arbres, ces ronces et ces épines s'écartèrent d'eux-mêmes pour le laisser passer : il marcha vers le Château qu'il voyait au bout d'une grande avenue où il entra, et ce qui le surprit un peu, il vit que personne de ses gens ne l'avait pu suivre, parce que les arbres s'étaient rapprochés dès qu'il avait été passé. [...]
[...] Il était plus embarrassé qu'elle, et l'on ne doit pas s'en étonner; elle avait eu le temps de songer à ce qu'elle aurait à lui dire, car il y a apparence (l'Histoire n'en dit pourtant rien) que la bonne fée, pendant un si long sommeil, lui avait procuré le plaisir des songes agréables. Enfin il y avait quatre heures qu'ils se parlaient, et ils ne s'étaient pas encore dit la moitié des choses qu'ils avaient à se dire. Analyse Un récit merveilleux pour les enfants A. Lieux merveilleux Le bois : Enchanté : "ces ronces et ces épines s'écartèrent d'elles-mêmes pour le laisser passer" : personnification. [...]
[...] Ce sont des personnages qui plaisent aux enfants. C. Éléments merveilleux Sort de la princesse et des gens du château : 100 ans de sommeil (enchantement) : "un si long sommeil". "ronces qui s'écartent d'elles-mêmes" : personnification qui rend merveilleux. Évocation de la fée : "bonne fée" : personnage merveilleux. Le récit est concis, rapide et bien mené : succession de verbes d'action : "il passe", "il monte", "il entre", "il traverse", "il entre", "il vit" : plait aux enfants (pas d'ennui), qui s'identifient aux personnages. [...]
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