L’Olive, Ces Cheveux d’or - Joachim Du Bellay (1550) : un modèle de la préciosité pétrarquiste

Résumé du document

Chacune des trois propositions du premier quatrain contient une métaphore. Elles mettent en scène le sujet amoureux.
- 1ère métaphore met en relation les cheveux de la femme qui deviennent des liens. Elle souligne la servitude de l'amant prisonnier (...)

Extraits

[...] Les deux tercets s'attachent à souligner la situation paradoxale développée par le poète, ce qui précise l'emploi de " donc " au vers 9 et le " du " au vers 11. Dans les tercets, ce sont les remèdes qui sont indiqués mais ils sont directement repoussés par la construction négative du vers 11. Le refus du vers 11, reprend l'énumération du vers 9. Dans ce sonnet, Du Bellay insiste sur la classe de l'amant douloureusement traité par la dame, en dépit de ses souffrances et connaissant les remèdes, il ne veut pas renoncer à sa relation amoureuse. [...]

[...] Lecture analytique L'Olive de Joachim Du Bellay Commentaire de Les Cheveux d'Or ID FDL : 397 L'Olive de Joachim Du Bellay Les cheveux d'or Sommaire : Introduction La souffrance amoureuse II/ Idéalisation de la femme aimée III/ Le paradoxe de l'état amoureux Conclusion Travail : Le sonnet est un modèle de la préciosité pétrarquiste : l'amant y est à la fois prisonnier, brûlé et mortellement blessé mais comment ne pas accepter la souffrance qui lui vient d'une telle ennemie. La souffrance amoureuse Chacune des trois propositions du premier quatrain contient une métaphore. Elles mettent en scène le sujet amoureux. - 1ère métaphore met en relation les cheveux de la femme qui deviennent des liens. Elle souligne la servitude de l'amant prisonnier. L'amant prisonnier de la beauté de la femme. "Les cheveux d'or". L'état amoureux est décrit dans la chronologie de ces effets. [...]

[...] Vers 6 " le coup de main Elle est présente dans ce sonnet dans la mesure où la discourt prend la forme d'une interpellation directe, vers 1 " Madame Cette apostrophe souligne la distance entre le poète et la femme aimée. Distance qui témoigne de la froideur de cette femme, froideur qui contraste avec l'ardeur de la confession amoureuse. L'amante est physiquement représentée par le procédé de la synecdoque. Le procédé participe à l'économie de se sonnet. Seules sont mises en évidence les caractéristiques qui ont provoqués la passion, l'amour du poète. [...]

[...] Elle assimile l'amour à une flamme qui brûle "éprise". Cette métaphore exprime la violence physique de l'émotion ressentie, violence traduite aussi par le resserrement du vers 3. - La 3ème métaphore contenue dans le dernier vers est une métaphore pétrarquiste par excellence, celle qui exprime le pouvoir du regard de la femme. Les mêmes métaphores sont reprises au vers 8 et sont ensuite développées dans le tercet. Entre les vers 7 et il y a un paradoxe. Il tient dans le fait que ces métaphores disent à la fois la souffrance du poète et les remèdes pour y échapper de manière symétrique, vers 11 briser par " le fer Pour la 2ème métaphore, il y à la même symétrie entre le remède et le mal. [...]