[...] Le tableau des Muses est une allégorie de l'inspiration poétique.
Les muses symbolisent le chant et l'inspiration poétique.
Ce sont des filles de Zeus, elles sont au nombre de neuf, et accompagnent Apollon, le Dieu de la poésie et de la musique.
Elles ont deux résidences : le Mont Parnasse et l'Hélicon. Ce lieu est évoqué par : "rivage écarté" (v 7).
On note la musicalité du second quatrain du poème évoquée par :
- une longue phrase de quatre vers.
- des enjambements qui évoquent la grâce des Muses dansant.
- la légèreté du vers 8 par l'utilisation de mots courts.
Le tableau est féerique : le poète a une relation privilégiée avec les Muses puisqu'il les "menaient danser" (v 8).
Cela rappelle :
- le poète latin Horace décrivant le tableau mythologique des Muses dansant sous la lune.
- les peintures du peintre italien Botticelli.
On note le champ lexical de la joie : "coeur vainqueur" (v 2), "doux plaisirs" (v 5), "liberté" (v 6), "danse" (v 8), "coeur" (v 10), "ardeur" (v 13).
Cette joie est associée au souvenir des Muses, dansant dans la nature et sous la lune. Elle est principalement faite de "liberté" (l 6).
Le verbe de mouvement (danser) montre la pleine possession de ses moyens par le poète.
On note le champ lexical du succès : "vainqueur" (v 2), "désir" (v 3), "immortalité" (v 3), "flamme" (v 4), "ardeur" (v 13), "postérité" (v 12) (...)
[...] Du Bellay s'interroge sur la disparition de ces comportements : Où est/sont maintenant . ? Les phrases des deux tercets, déclaratives, insistent sur cette disparition : - soit par leur forme négative je n'ai plus je ne l'ai plus 13). - soit par un vocabulaire péjoratif évoquant la perte : serf s'enfuient 14). Certaines formulations donnent plus de poids à la négation et au sentiment de perte : - L'inversion du complément du nom dans les vers 12 et 13 : De la postérité je n'ai plus de souci / Cette divine ardeur, je ne l'ai plus aussi - L'emploi de déterminants démonstratifs cet, cette, ces) dans les groupes nominaux des premières phrases : ce mépris de Fortune ce cœur ce désir d'immortalité cette flamme ces plaisirs Par opposition aux déterminants possessifs, ils montrent que ces sentiments appartiennent à un passé révolu et sont extérieurs au poète, à distance. [...]
[...] - la légèreté du vers 8 par l'utilisation de mots courts. Le tableau est féerique : le poète a une relation privilégiée avec les Muses puisqu'il les menaient danser 8). Cela rappelle : - le poète latin Horace décrivant le tableau mythologique des Muses dansant sous la lune. - les peintures du peintre italien Botticelli. On note le champ lexical de la joie : cœur vainqueur doux plaisirs liberté danse cœur ardeur 13). Cette joie est associée au souvenir des Muses, dansant dans la nature et sous la lune. [...]
[...] Le caractère actuel de cette tristesse est renforcé par : - le présent, sauf le dernier groupe nominal, qui a un verbe à l'imparfait que les Muses me donnaient v 6). - l'adverbe maintenant B - La danse des Muses Le tableau des Muses est une allégorie de l'inspiration poétique. Les muses symbolisent le chant et l'inspiration poétique. Ce sont des filles de Zeus, elles sont au nombre de neuf, et accompagnent Apollon, le Dieu de la poésie et de la musique. Elles ont deux résidences : le Mont Parnasse et l'Hélicon. Ce lieu est évoqué par : rivage écarté 7). [...]
[...] On note l'anaphore où qui souligne la gravité de ce triple questionnement : - où est ce mépris de Fortune ? - où est ce cœur vainqueur . - où sont ces doux plaisirs 5). B Les interrogations et les réponses Le sonnet est structuré autour de cinq thèmes. Pour chacun l'évocation est sous forme d'un questionnement puis d'une affirmation. A chaque thème correspond une paire de phrases interrogative et déclarative, qui se réfère à l'attitude ou les sentiments du poète face à : 1 - La Fortune : v 1 et 9. [...]
[...] On note : - la première partie, constituée des quatrains. Elle comprend trois phrases interrogatives débutant par Où Cette interrogation porte sur ce qu'est devenue l'inspiration poétique. Ces questions renvoient au passé. - la seconde partie, constituée des tercets. Elle comprend deux phrases déclaratives qui justifient chacune des premières phrases. Ces réponses informent sur le présent. Le passé et présent sont mis en correspondance avec l'adverbe maintenant 1 et dans les deux parties, qui souligne l'actualité du questionnement du poète, en proie au doute. [...]
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