Ce poème est un sonnet, de forme régulière, tant dans les vers, dans les rimes que dans le mouvement général qui, commencé par une affirmation, se clôt sur une chute très douce, alanguie.
Il ne comporte pas de titre, sinon celui du recueil dont il est extrait, Regrets. Il comporte un certain nombre de noms propres (cinq) signalés par des majuscules initiales, lesquelles sont renforcées par les majuscules en début de chaque vers (...)
[...] Il est entendu qu'elles portent du sens, lequel est d'abord capté par les sens, et que toute séparation entre sonorités, images et signification serait abusive. Pour la majorité des lecteurs, l'apparence de ce texte le désigne d'emblée comme de la poésie : à cause des strophes, des majuscules en début de vers, des rimes finales. La première approche peut donc être orale et visuelle. La régularité de la forme de ce sonnet doit être remarquée, les vers sont pairs, ce sont des alexandrins (douze pieds). [...]
[...] On peut se demander finalement si ce n'est pas cela qui, dans le poème nous touche, cette présence simple d'un homme, semblable à tous les hommes, dont le voyage, consenti ou non, l'exil et les sentiments qu'il génère, est l'horizon commun. IV] Considérations méthodologiques de synthèse On voit que ce poème, vieux de plusieurs siècles, parle aussi de nous. Il peut traverser le temps pour être entendu par des lecteurs et auditeurs divers et nous postulons qu'il devrait pouvoir aussi traverser l'espace. On voit ici déjà se développer des oppositions entre langues et cultures, celle d'origine, du lieu natal, celle de l'école et de la culture officielle. [...]
[...] On remarque que l'inversion permet une visualisation dynamique des palais : c'est comme s'ils se dressaient devant nous, de bas en haut, jusqu'à leur front ! Voilà un procédé de création d'image qui n'emprunte rien à la vidéo Attention ! [...]
[...] comme celui-là qui conquit» (v. indiquant déjà que le beau voyage (v. n'a sans doute pas été de tout repos et que le qualificatif beau est employé par antiphrase ici. Et le qualificatif Heureux en début de vers s'applique sans doute à Ulysse, non pas pour ses voyages aventureux, mais pour son retour au pays natal, parmi les siens. - Les vers 3 et 4 sont, à l'écoute, plus souples et tendres, cela grâce à des sonorités douces et liées entre elles. [...]
[...] semble dire le poème rien qu'à le voir. La réponse, le lecteur la connaît déjà (un peu). Les deux tercets (strophes 3 et répondent à la question ouverte. - Cette réponse est pour partie visuelle : l'œil saisit les anaphores de «Plus . que au total), avec des noms propres de France et d'autres d'Italie qui était une contrée lointaine à l'époque du poète et en tout cas un pays étranger. - Est-ce donc douloureux de voyager et pourquoi ? [...]
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