Littérature, rôle des Échos, Bel ami, partie I, chapitre 6, Guy de Maupassant, Georges Duroy, chef des échos, M. Boisrenard, organisation de la vie française, M. Forestier, femme Madeleine
Grand auteur du XIXe siècle, Guy de Maupassant est un écrivain réaliste et naturaliste, très connu pour ses romans et nouvelles comme Bel-Ami qu'il écrit en 1885. Dans ce roman Maupassant raconte l'ascension sociale de Georges Duroy, un arriviste prêt à tout pour faire partie de la vie mondaine parisienne et surtout du milieu du journalisme et de la politique. Georges Duroy fait de difficiles débuts dans le monde de la presse, dans lequel il est entrait grâce à son ami, M. Forestier. Mais il s'affirme peu à peu puisque dans le chapitre VI, partie I il vient d'être nommé chef de la rubrique des Échos. Guy de Maupassant en profite pour décrire l'organisation de La Vie française ainsi que les journalistes qui y travaillent.
[...] Ainsi, ces « femmes du monde » donne aux lecteurs bourgeois, de quoi pouvoir leur ressembler de par la « mode », la « vie élégante », le respect de « l'étiquette » et des règles du « savoir-vivre ». Conclusion Maupassant fut très critiqué, au moment de la parution de son roman, Bel-Ami, car il y montre de façon très critique la manière dont la presse devient, sous la IIIème République, un grand pouvoir. Il y dénonce, tout particulièrement, l'entente entre la presse et les milieux politiques et financiers. [...]
[...] L'auteur définit le rôle de la rubrique des « Echos » dans la presse. I. Le rôle des « Echos » Le passage de la description du rôle des « Echos » s'ouvre avec le point de vue de M. Walter qui les décrit comme étant « la moelle du journal » p163 l23, ce qui veut dire que c'est la partie essentielle du journal, c'est ce que lui donne vie. Dans la suite du paragraphe on a une description du rôle que doit jouer la rubrique des « Echos », et le but qui en est attendu ; ce qui va permettre de soutenir le propos de M. [...]
[...] Maupassant a dénoncé dans ce paragraphe, une presse du XIXe siècle prête à tout pour manipuler les opinions publiques. Mais il a aussi mis en évidence le fait que la presse utilise son pouvoir d'influence sur les lecteurs aux services des intérêts économiques. L'auteur met en avant les qualités nécessaires pour devenir chef des « Echos ». II. Chef des « Echos » Pour définir les qualités requises pour ce poste Maupassant va comparer, M. Boisrenard, ancien chef des « Echos », à Georges Duroy qui vient d'obtenir ce poste. Maupassant décrit M. [...]
[...] Duroy est donc parfait dans cette fonction de chef, définie par la métaphore qui la compare à une guerre : il « commande au bataillon de reporters », comme un soldat ; il doit être « toujours en éveil, et toujours en garde », pour surveiller les adversaires ; il est « armé » ce qui désigne qu'il a tous les atouts nécessaires pour remplir ce rôle. Cette métaphore nous rappelle que Georges Duroy détient ses qualités car c'est un ancien militaire. Le deuxième paragraphe énumère les atouts indispensables : « méfiant, prévoyant, rusé, alerte, et souple » et l'expression « il devait faire l'affaire en perfection » montre bien que ces atouts correspondent à Georges Duroy. [...]
[...] Cette présentation suit un ordre hiérarchique d'entreprise. Au sommet on a donc, la direction, faîtes « d'inspirateurs et de véritables rédacteurs » qui représente le véritable pouvoir, les hommes politiques, comme le montre le terme « spéculations ». Maupassant les surnomme « la bande à Walter » l.25, et en donne ainsi l'image d'« escrocs », prêts à tout pour « gagner de l'argent » grâce au journal. Après la direction est cité le « rédacteur politique », M. Forestier, qualifié, de façon péjorative, d'«homme de paille ». [...]
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