"Bel-Ami", Guy de Maupassant - première visite de Georges Duroy chez les Forestier

Résumé du document

Guy de Maupassant est un écrivain français né en 1850 il a marqué la littérature française par ses très nombreux romans ou nouvelles se concentrant dans une petite décennie (1880 a 1890). Ces œuvres retiennent l'attention par leurs forces réalistes comme ici dans "Bel-Ami". Il est fortement lié à Gustave Flaubert parce qu'il le prend sous sa protection et devient pour lui une sorte de mentor littéraire, guidant ses débuts dans le journalisme et la littérature. Avec Flaubert il rencontre Émile Zola, ainsi que de nombreux écrivains appartenant aux écoles naturalistes et réalistes, ils rejettent ensemble le romantisme pour se rapprocher de la réalité.

Maupassant a pour but de montrer le monde tel qu'il est ce qui entraîne souvent une vision dépressive et pessimiste. "Bel-Ami" est un roman de Guy de Maupassant publié en 1885 et dont l'action se déroule à Paris au XIXe siècle. Le caractère descriptif de cet extrait offre un compte rendu presque parfait de l'action et du lieu, notamment par les champs lexicaux très riches ou encore l'abondance d'éléments descriptifs très précis condensés dans de nombreuses énumérations ou longues phrases.

Extraits

[...] Il se sourit, se tendit la main, fit des gestes, exprima des sentiments : l'étonnement, le plaisir, l'approbation ; et il chercha les degrés du sourire et les intentions de l'oeil pour se montrer galant auprès des dames, leur faire comprendre qu'on les admire et qu'on les désire. Une porte s'ouvrit dans l'escalier. Il eut peur d'être surpris et il se mit à monter fort vite et avec la crainte d'avoir été vu, minaudant ainsi, par quelque invité de son ami. En arrivant au second étage, il aperçut une autre glace et il ralentit sa marche pour se regarder passer. Sa tournure lui parut vraiment élégante. Il marchait bien. Et une confiance immodérée en lui-même emplit son âme. [...]

[...] "Bel-Ami", Guy de Maupassant - première visite de Georges Duroy chez les Forestier Texte Monsieur Forestier, s'il vous plaît ? Au troisième, la porte à gauche. Le concierge avait répondu cela d'une voix aimable où apparaissait une considération pour son locataire. Et Georges Duroy monta l'escalier. Il était un peu gêné, intimidé, mal à l'aise. Il portait un habit pour la première fois de sa vie, et l'ensemble de sa toilette l'inquiétait. Il la sentait défectueuse en tout, par les bottines non vernies, mais assez fines cependant, car il avait la coquetterie du pied, par la chemise de quatre francs clinquante achetée le matin même au Louvre, et dont le plastron trop mince se cassait déjà. [...]

[...] Tout cela nous donne de même un regard complet sur le personnage de Duroy. II. Duroy Tel qu'il est au début Au début du texte nous avons une description physique et vestimentaire du personnage avec le champ lexical du vêtement notamment. À l'origine c'est un homme du peuple, d'un autre milieu que celui où il se trouve, les adjectifs employés sont péjoratifs, à travers ses pensées nous voyons que le personnage est mal à l'aise, qu'il n'est pas dans son milieu naturel. [...]

[...] puis, tendant la main vers le timbre, il sonna. Auteur : Maupassant Guy de Maupassant est un écrivain français né en 1850 il a marqué la littérature française par ses très nombreux romans ou nouvelles se concentrant dans une petite décennie (1880 a 1890). Ces oeuvres retiennent l'attention par leurs forces réalistes comme ici dans Bel-Ami. Il est fortement lié à Gustave Flaubert parce qu'il le prend sous sa protection et devient pour lui une sorte de mentor littéraire, guidant ses débuts dans le journalisme et la littérature. [...]

[...] Un personnage fictif qui va être pour Maupassant un moyen très subtil pour décrire la société de son temps. I. Le réalisme du texte Un compte rendu parfait Le caractère descriptif de cet extrait offre un compte rendu presque parfait de l'action et du lieu, notamment par les champs lexicaux très riches ou encore l'abondance d'éléments descriptifs très précis condensés dans de nombreuses énumérations ou longues phrases. Il utilise et respecte les temps de la narration, passé simple pour l'action, imparfait pour la description ce qui donne un compte rendu encore plus clair. [...]