Au chapitre VIII de la première partie de l'ouvrage "Bel-Ami", Georges Duroy arrive à Cannes pour ne pas laisser Madeleine Forestier seule aux derniers moments de son époux Charles, qui va mourir. Au cours du chapitre, l'agonie de Charles Forestier est racontée grâce aux dialogues du mourant et à la description de l'ambiance morbide dans la maison.
En effet, la mort est « mise en scène » ; la dégradation physique liée à la maladie de Forestier est citée. De plus, ce passage est une méditation sur la mort, comparée à une personne véritable. Au moment du récit, Forestier est atteint de tuberculose, une maladie contagieuse grave touchant les poumons, qui était mortelle à l'époque.
[...] Conclusion On peut donc dire que ce passage du roman de Bel-Ami est à la fois un récit de l'état de Forestier avant qu'il meure, mais aussi une sorte de description de la mort, qui est à la fois une personne présente près des personnages et une force qui se répand dans la salle et qui modifie l'ambiance générale. Le fait que ce passage se passe au moment d'un coucher de soleil n'est pas un hasard : au fur et à mesure que le soleil se couche, l'ombre pénètre dans la pièce, et la mort s'approche de plus en plus de Forestier. [...]
[...] Méditation sur la mort Forestier est tantôt plongé dans des réflexions profondes sur la mort qui l'attend, tantôt pris d'une soudaine envie de parler : chacun de ses silences était plus pénible que ses paroles, tant on sentait qu'il devait penser à d'épouvantables choses Tous les personnages présents commencent à penser à la mort eux aussi : soudain, Duroy se met à repenser à ce que lui avait dit Norbert de Varenne sur la mort qui est présente partout : des petites bêtes écrasées sur la route le poil blanc aperçu dans la barbe d'un ami Madeleine, immobile, semble elle aussi réfléchir. La mort est devenue une idée obsessionnelle. Forestier ne peut pas s'empêcher d'en parler : l'idée fixe revenait comme un coup de cloche à propos de tout, repassait sans cesse dans chaque pensée, chaque phrase On remarque que les mots chacun tout chaque montrent l'idée de généralisation : la mort est non seulement une force omniprésente, mais aussi un pouvoir qui prend le contrôle des émotions et pensées des personnages. [...]
[...] L'engrenage - Dégradation physique : au moment du récit, Forestier est atteint de tuberculose, une maladie contagieuse grave touchant les poumons, qui était mortelle à l'époque. Les symptômes de la maladie sont présents au long du récit : ainsi, Forestier parle d'une voix saccadée, essoufflée, déchirante à entendre il haletait Les points de suspension utilisés lors de ses dialogues permettent de montrer que le malade a du mal à parler. De plus, Forestier est désigné comme le malade ou le moribond et non par son propre nom, comme s'il s'agissait de son identité. [...]
[...] "Bel-Ami", Guy de Maupassant - partie chapitre VIII, la mort de Forestier Introduction Au chapitre 8 de la première partie, Georges Duroy arrive à Cannes pour ne pas laisser Madeleine Forestier seule aux derniers moments de son époux Charles, qui va mourir. Au cours du chapitre, l'agonie de Charles Forestier est racontée grâce aux dialogues du mourant et à la description de l'ambiance morbide dans la maison. En effet, la mort est mise en scène ; la dégradation physique liée à la maladie de Forestier est citée. [...]
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