Duroy est devenu bon reporter et même bon rédacteur. Il se sent exclu des hautes sphères sociales, journalistiques. Il est intimidé par Mme de Forestier (qui lui signe son premier article), il se rend chez Mme de Marelle pour la séduire (sous les conseils de Mme de Forestier) ; il va être sous le charme. Il est touché par Laurine, la fille de Mme de Marelle, qui le surnomme Bel Ami. Une familiarité s'établit avec la mère, qui l'invite au restaurant avec les Forestier. Après la description du décor, le narrateur évoque le repas, et les conversations des quatre convives. Le texte offre l'exemple de l'art du roman et des techniques littéraires narratives. Le passage est également décisif, car il montre une véritable comédie de séduction.
[...] " Et on se mit à parler d'amour. Sans l'admettre éternel, Duroy le comprenait durable, créant un lien, une amitié tendre, une confiance ! L'union des sens n'était qu'un sceau à l'union des coeurs. Mais il s'indignait des jalousies harcelantes, des drames, des scènes, des misères qui, presque toujours, accompagnent les ruptures. Quand il se tut, Mme de Marelle soupira : " Oui, c'est la seule bonne chose de la vie, et nous la gâtons souvent par des exigences impossibles. [...]
[...] Une familiarité s'établit avec la mère, qui l'invite au restaurant avec les Forestier. Après la description du décor, le narrateur évoque le repas, et les conversations des quatre convives. Le texte offre l'exemple de l'art du roman et des techniques littéraires narratives. Le passage est également décisif, car il montre une véritable comédie de séduction. I. L'ART DU ROMAN Tous les discours Le romancier arrive à mêler la description, les points de vue, et le discours rapporté sous toutes ses formes. [...]
[...] Forestier riait Elles contemplent approuvant du regard Forestier presque couché Mme de Marelle soupira Mme Forestier, qui jouait avec un couteau Les gestes vont suggérer les pensées secrètes des personnages à décrypter. Le sourire de Duroy qui revient tout au long du texte est une initiation à l'aventure amoureuse. Le rire de monsieur Forestier indique que son incompréhension naïve et sa grossièreté. Le soupir de Mme de Marelle est fort en connotation : soit envie d'une liaison, soit liaison passée ? La manière de manger fait état du comportement amoureux, en restant chaste. Les attitudes sont comme des préliminaires au désir. On constate également le relâchement du corps. [...]
[...] Elle a un comportement d'homme. Le thème du masque : un contenu masqué L'anecdote permet un discours généralisant - un homme nous combien y en a-t-il? les uns les autres - Les personnages parlent de leurs propres expériences et leurs désirs par des tournures impersonnelles, derrière lesquelles ils se cachent. Dans le dernier paragraphe, en focalisation zéro, l'auteur nous introduit dans les intentions, dans les pensées. La parole est un masque, un vêtement qui montre, qui cache, qui suggère, qui révèle ; elle prend le désir pour avancer. [...]
[...] On avait apporté le rôti, des perdreaux flanqués de cailles, puis des petits pois, puis une terrine de foie gras accompagnée d'une salade aux feuilles dentelées, emplissant comme une mousse verte un grand saladier en forme de cuvette. Ils avaient mangé de tout cela sans y goûter, sans s'en douter, uniquement préoccupés de ce qu'ils disaient, plongés dans un bain d'amour. Introduction : Duroy est devenu bon reporter et même bon rédacteur. Il se sent exclu des hautes sphères sociales, journalistiques. [...]
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