Bel-Ami, Guy de Maupassant, Georges Duroy, société parisienne, Les Mystères de Paris, Eugénie Sue, chapitre 7 partie 1, commentaire
Guy de Maupassant est un écrivain du XIXe siècle, connu pour avoir su introduire une dimension fantastique à plusieurs de ses récits. Il adhère aux idées et à la conception de l'écriture du mouvement naturaliste. C'est ainsi qu'en 1885, paraît un de ses récits : Bel-Ami, qui raconte l'histoire d'un homme, Georges Duroy, qui gravit les échelons de la société parisienne grâce à ses relations et en particulier celles avec des femmes. L'auteur s'est inspiré de son expérience personnelle, de sa connaissance parfaite du milieu de la presse parisienne. Le titre de cette oeuvre, Bel-Ami, vient du surnom donné à Georges Duroy par la fille de Madame de Marelle, maîtresse de Duroy. Ce roman est l'histoire d'une réussite.
[...] Le point de vue est omniscient. En effet le narrateur sait tout et raconte tout au lecteur. Il n'est pas personnage de l'histoire (il raconte donc à la troisième personne : n'aurait », mais il connaît les pensées du personnage : « puisqu'il était résolu à aller jusqu'au se sentait si profondément leur vie passée et parfois future. Au milieu de ce passage, la figure de style : était pâle, certes il était pâle, très est une répétition d'adverbes avec une forte intensité. [...]
[...] Duroy est tel un discours ambigu. En effet, Duroy ressent une incertitude, un une forte « inquiétude » : ceci est bien le champ lexical de l'inquiétude. Il y a néanmoins une prise de conscience de la part du personnage principal. En effet il sait très bien qu'il faudra se battre et que sa vie est en jeu : à cette heure- ci, je serais peut-être Mais Duroy manque en quelque sorte de clarté, sûrement à cause de son manque de sommeil. [...]
[...] Tout d'abord Georges Duroy se trouve la veille de son combat, donc la peur le hante. Il se pose des questions sur les sentiments qu'il pourrait ressentir lorsqu'il se trouvera face à son adversaire : « Aurais-je avoir peur malgré Ces questions sont des questions rhétoriques, puisqu'elles consistent à poser une question qui n'attend pas de réponse. Ici, Georges Duroy se demande s'il aura peur, mais seul lui le saura, au moment où le duel commencera. Ces questions servent à affirmer un propos, celui de la peur. [...]
[...] Ce champ lexical de la volonté est insisté par cette figure de style : une forte puissance que sa volonté ». C'est une personnification, car elle attribue des propriétés humaines : plus puissante » à une chose inanimée, qui est la volonté. Cela montre bien la forte volonté du personnage principal. Georges Duroy parle seul dans sa chambre avoir peur malgré Ceci est donc un monologue, qui est au discours direct. En effet le discours direct est caractérisé par des guillemets et une prononciation exprimant les sentiments. [...]
[...] Une figure de style : ce doute l'envahit, cette inquiétude, cette épouvante est présente au début du texte. C'est une gradation puisqu'elle emploie des mots de plus en plus fort, de plus dans l'ordre croissant. Cette phrase insiste sur le doute que porte le personnage principal, elle l'amplifie encore plus Dans cet extrait de nombreux verbes d'action sont employés : singulier besoin le prit tout à Ces verbes sont reliés par un connecteur logique, qui est à Ceci nous montre bien que la soudaineté intervient dans le récit. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture