Didascalies : Beaumarchais se sert des déplacements et des changements d'attitude corporelle de Figaro pour ponctuer son monologue : ces gestes sont très significatifs de l'état d'esprit du personnage (...)
[...] 108-109) : un être composite, "un agrégat" échappant à la compréhension, une somme fragile de sensations sans lien entre elles. N.B. : Ces réflexions reprennent largement les idées des Lumières et peuvent apparaître a priori surprenante dans la bouche d'un personnage de comédie. Un morceau de bravoure : Certaines phrases de ce long monologue brillant sont devenues proverbiales (ex : dans un passage autre que celui étudié : «sans la liberté de blâmer il n'est point d'éloge flatteur» qui est aujourd'hui la devise d'un quotidien comme Le Figaro). [...]
[...] à On a là des résumés vifs qui permettent au spectateur de se trouver en terrain de connaissance Des paroles où l'émotion domine : dominant : implication personnelle très grande. Didascalies : Beaumarchais se sert des déplacements et des changements d'attitude corporelle de Figaro pour ponctuer son monologue : ces gestes sont très significatifs de l'état d'esprit du personnage. - se lève en s'échauffant» (l. 88-89) : exprime une agitation intense qui traduit le sommet de l'action. - retombe assis» (l. 90-91) : se conclut par un geste de lassitude, comme si le fait d'avoir parcouru toute sa vie avait épuisé Figaro. [...]
[...] (cherche une cause pratique), Pourquoi ? Qui ? (en filigrane, existence d'un dieu déiste qui pourrait donner sens à l'absurdité de la vie ? à voir les Philosophes du XVIIIè). La condition humaine : hasard ou destin ? Pour évoquer la vie, Figaro emploi la métaphore classique du chemin (l. route où je suis entré sans le savoir comme j'en sortirai sans le vouloir». L'idée développée ici est que la vie échappe à la volonté humaine : la vie humaine serait-elle simplement chaos ? [...]
[...] - Lyrisme de l'apostrophe bizarre suite d'événements (l. 91) - Le doute marqué par les points d'interrogation : Comment ? Pourquoi ? Qui ? (l. 91-92) - Points de suspension très symboliques à 108) qui montrent que Figaro se sent trahit + détresse de «Suzon, Suzon, Suzon (l.106-107) Ton grandiloquent, à travers des expressions que l'on pourrait qualifier d'hyperboles : «intrigue, orage ( (l. 86) ; «Prêt à tomber dans un abîme» (l. 87) TRANSITION Le monologue est l'occasion pour un personnage de théâtre de dire sans contrainte ce qu'il ressent, de réfléchir sur soi, sur son passé : ici, Figaro, en se parlant à lui-même, nous dévoile toute l'épaisseur de son expérience et de sa psychologie. [...]
[...] Nous savons qu'il n'a pas de raison de souffrir, car nous savons, nous spectateurs qu'il se trompe, mais son désarroi donne une image nouvelle du personnage : ce n'est plus son esprit brillant qui a réponse à tout, mais un homme blessé, faillible et sensible. Au reste, ce qui est intéressant, c'est ce qu'il développe de façon détaillée : 2. Des interrogations sur l'existence et sur soi : Au terme du retour sur son passé, Figaro est conduit à une interrogation bien plus large, dégagée de l'anecdote, sur le sens de la vie humaine. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture