Alors qu'au début, le rythme monte avec l'indignation, le dernier dialogue de Marceline s'adoucit. Exclamations et apostrophes aux hommes font place aux déclaratives et impératives. Le vocabulaire fort est remplacé par un vocabulaire plus doux "tendres", "chérirons", "indulgent", "libre" (...)
[...] Beaumarchais a retenu la leçon du drame par Diderot en 1757, à savoir : 1.le mélange des genres : le sérieux dans le comique, défense d'une cause. 2.la prose : il donne à la parole une fonction performative. Un langage action qui permet la défense et l'attaque. 3.Mise en scène réaliste : image fidèle de la condition des femmes, victimes des inégalités. Beaumarchais profite du genre et dénonce cette inégalité à travers un texte véhément, faisant parler une femme. Mais c'est une comédie, tout doit rentrer dans l'ordre à la fin. [...]
[...] Le XVIIIème siècle est marqué par l'activité philosophique et le théâtre suit ce changement de mentalité. Il s'offre comme une peinture sociale. La société est progressivement modifiée par des réalités économiques nouvelles. Ici, la cause des femmes. I. Une critique de départ qui fait évoluer une situation Une défense qui vire à l'attaque. Marceline se défend en accusant dans un discours compact et vif. la responsabilité des hommes ( l 21) la condition sociale difficile de biens des femmes. ( l 22) la condition juridique des femmes : la gestion des biens confiée aux hommes. [...]
[...] Exclamations et apostrophes aux hommes font place aux déclaratives et impératives. Le vocabulaire fort est remplacé par un vocabulaire plus doux " tendres " chérirons " indulgent " libre Une fois qu'elle a convaincu, Marceline propose une solution pour le bonheur " il ne manquera rien à ta pauvre mère II. Les procédés de l'argumentation Opposition homme/ femme. vocabulaire péjoratif pour les hommes : " ingrats " mépris " vains " horreur ou pitié " celui des victimes pour les femmes " jouets " victimes " infortunées les verbes : ce sont les hommes qui agissent sur les femmes : " m'a permis d'user " nous assiègent " nous poignarde " nous juge " flétrissez " 2. [...]
[...] Lecture analytique Le Mariage de Figaro de Pierre Augustin Caron de Beaumarchais Analyse de l'Acte III - Scène 16 ID FDL : 370 Le Mariage de Figaro de Pierre Augustin Caron de Beaumarchais Acte III Scène 16 De : BARTHOLO. Des fautes si connues ! une jeunesse déplorable! À : MARCELINE - [ ] il ne manquera rien à ta mère. Sommaire : Introduction I. Une critique de départ qui fait évoluer une situation Une défense qui vire à l'attaque 2. La réaction des hommes 3. Un retour au calme II. Les procédés de l'argumentation 1. Opposition homme/ femme 2. Une expression forte 3. [...]
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