Commentaire composé du célèbre poème Spleen IV de Charles Baudelaire.
[...] sans tambours, ni musique (v.19) silence, le Spleen touche quatre sensations les plus vitales. Le contre rejet de l'Espoir (v.18), le rythme épouse la sensation de la destruction. Aa mort s'ajoute la destruction de l'esprit. Le Spleen mène à la folie. Les monosyllabes donnent l'impression d'un rythme brisé dans la dernière strophe. (v.1) affreux hurlement (v.14) qui suscite la folie, rend fou. Le contre rejet Espoir on a presque l'impression d'aller jusqu'à la folie furie (v.13), hurlements araignées chauve-souris esprits errants qui tend vers une atmosphère inquiétante, fantastique. [...]
[...] Phrase qui commence par ET précédé par un tiret, représentant une rupture brutale (v.17). Omniprésence de la mort action répétitive et ininterrompue. Sentiment que l'on trouve également à travers le rythme, enjambement (v.17). Spleen prise de conscience de la mort, et du caractère éphémère de toutes les choses. Couleur noire dans la première strophe et dans la cinquième strophe. Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits (v.4) Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir. (v.20) Le mot noir encadre le texte ; connotation légèrement satanique, du mal. [...]
[...] Quand la terre est changée en un cachot humide (v.5). Pascal fait partie du courant chrétien Jansénisme qui dit que l'homme ne peut échapper à ses fautes dut au péché originel. Il propose une vision sombre de la condition humaine. [ Pour les Jansénistes qui s'appuient sur Saint-Augustin, pensent que l'homme livré à lui-même est destiné qu'à la souffrance. Pascal écrit un texte sur les deux infinis (le ciel et la terre) dans un recueil intitulé Les Pensées. Il s'agit de regarder le monde en évacuant D-ieu, on se trouve pris d'une sensation de vertige face à l'immensité. [...]
[...] Les rimes croisées connotent un élan de volonté d'échapper au Spleen toujours voué à l'échec (rythme binaire entre l'élan/ échec). Conclusion : Ce poème représente donc le paroxysme du Spleen et montre à quel point le poète est l'homme des extrêmes. Le monde de l'idéal se caractérise par la lumière, le soleil contrairement au Spleen symbolisé dans ce texte à la grisaille, la nuit. L ‘idéal se caractérise par l'élan sans limite alors que le Spleen à l'enfermement. Les deux mondes s'opposent de façon antithétique. [...]
[...] Dans le dogme chrétien, on trouve deux moments clés : - La chute de l'homme suite au péché originel de Eve (la pensée de St-Augustin homme mauvais, enfant égocentrique.) - L'idée que d-ieu s'est fait homme pour montrer son amour pour l'homme ( dans le christianisme, deux attitudes opposées la chute : le pessimisme et l'incarnation de d-ieu : optimisme.)] L'Espérance avec un E majuscule est un langage théologique puisque pour les catholiques, l'espérance est une vertu théologale. Renoncer à espérer est un péché. Même dans un monde maudit, on ne doit pas renoncer. L'espérance est incarnée par la chauve-souris. C'est une allégorie qui appuie sur la vertu théologale catholique. L'image de d'infâmes araignées Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux qui souligne l'idée d'une condition humaine piégée. [...]
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