Les impressions que ressent la victime du spleen sont pesantes, douloureuses, de plus en plus malsaines et de plus en plus inquiétantes. Le climat est pesant (v. 1) un accent irrégulier tombe sur "pèse" (...)
[...] Une lente progression vers l'inexorable Les quatre premiers quatrains développent une seule phrase qui progresse avec trois subordonnées quand et aboutit à un paroxysme dans la proposition principale (4ème quatrain). L'anaphore de quand (répété 3 fois) rythme cette progression. Par ailleurs les coordinations "et qui" (v. 3-11) et les enjambements continuels donnent l'impression d'un mouvement lent et enchaîné inexorablement. Une atmosphère macabre Les impressions que ressent la victime du spleen sont pesantes, douloureuses, de plus en plus malsaines et de plus en plus inquiétantes. Le climat est pesant (v. [...]
[...] Le climat est de plus en plus menaçant, le poète est hanté par des présences menaçantes, "peuple muet d'infâmes araignées" (v. 11). Son cerveau n'est plus qu'une toile d'araignée. L'image de l'enfermement La prison d'abord extérieure au poète en proie au spleen finit par être intérieure. Le ciel est un couvercle qui enferme l'esprit à la manière d'un cercle . La pluie dessine une immense prison, vaste (v.10) mais extérieure. La prison finit par s'installer à l'intérieur de l'homme, de physique la prison devient psychique; filet dans le cerveau, la météo montre un délire intérieur. [...]
[...] La défaite était prévisible L'espérance avec une majuscule est une allégorie notion abstraite personnifiée) dévalorise l'anéantissement. L'espérance est déjà condamnée avant que la crise n'ait atteint son paroxysme. Les hallucinations sonores Le paroxysme de la crise se manifeste par des hallucinations sonores, plus violentes, car elle vient après la menace sourde des mouches: sonorités violentes en "que" et en (v. 13-14). Les cloches lancent un appel vers le ciel, un hurlement (v. 14). Cet appel au ciel est opiniâtre obstiné), c'est un gémissement d'esprit condamné à l'exil, les cloches implorent le ciel de demander pardon. [...]
[...] La défaite s'exprime à travers la vision d'un convoi funéraire interminable marqué par un rythme régulier et solennel. L'enjambement étire la vision du défilé, de la défaite de l'esprit. L'angoisse a pris possession de l'esprit en plantant son drapeau noir. L'espoir est en contre rejet, l'espoir est hors-jeu. Le drapeau noir symbolise soit le drap noir du corbillard, soit le drapeau de pirate. Un poème dramatique qui a dépeint la montée de la crise à 12) puis son paroxysme à 16) et la défaite finale à le tout de manière de plus en plus malsaine, démente. [...]
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