Lecture analytique entièrement rédigée du poème Le Serpent qui danse tiré du recueil Les Fleurs du Mal de Charles Baudelaire.
[...] On a l'expression du voyage : navire mer ciel lointain (v.12), vin de Bohème Il y a également la métaphore de la chevelure qui se transforme en mer L'idée de la danse orientale est perçue dans la citation On dirait un serpent qui danse - > souplesse de la danse. De plus, l'« étoffe vacillante fait penser à la douceur et la sensualité. La présence de l'eau au vers 27 souligne la sensualité et la fluidité. II Une vision ambiguë de l'être aimée 1. La femme, source de danger Cependant, comme toutes les fleurs extraites du Mal (titre du recueil), la femme est ambiguë, elle est un plaisir qui tue. [...]
[...] La forme du poème, càd l'alternance de vers longs et courts (octosyllabe et pentasyllabe) et les rimes croisées, font penser à l'ondulation du serpent Le rythme du poème : le balancement D'autre part, l'effet de balancement, de bercement comme pour mieux s'endormir dans la rêverie, se traduit par un rythme très particulier, une cadence régulière. On peut relever la binarité, qui fait penser à un mouvement de balancement, aux vers 8 Aux flots bleus et bruns de doux ni d'amer l'or avec le fer Amer et vainqueur . De plus, la tête de la femme est comparée à une tête d'éléphant et se balance avec la même mollesse Enfin, régularité de la structure d'ensemble : 9 quatrains. [...]
[...] On a donc la présence maléfique de la femme, qui est associée à des motifs qui sont des menaces. Par exemple, le serpent est le symbole de tentation et du mal depuis la genèse : personnification du serpent qui une activité et un comportement humain : A le voir marcher en cadence on dirait un serpent qui danse De même d'autres défauts assimilent cette fée à un danger : l'amertume exprimée par l'adjectif placé avant le nom aux âcres parfums l'indifférence : double négation rien ne se révèle de doux ni d'amer et la métaphore avec le double oxymore (v.14-15) bijoux froids l'or avec le fer De plus, le poète est sous l'emprise d'une fée changeante : tantôt fine et svelte : comparaison comme un fin vaisseau tantôt ondulante le serpent qui danse tantôt pesante sous le fardeau Les synesthésies Par ailleurs, dans ce poème, on peut parler de synesthésies, càd la perception des sens. [...]
[...] Il est prétexte à dire la beauté et à exprimer admiration et attraction. La seconde moitié du 19ème siècle est marquée par le mouvement symboliste, pendant lequel le poète est un déchiffreur de signes comme le dit Baudelaire. Le texte proposé est un poème de Charles Baudelaire Le serpent qui danse appartenant à la section Spleen et Idéal des Fleurs du mal. Il a été écrit en 1861. Jeanne Duval, une des ses muses, lui inspire cet ensemble de neuf quatrains aux rimes croisées. [...]
[...] Les oppositions aux vers 8 Aux flots bleus et bruns de doux ni d'amer amer et vainqueur »soulignent cet aspect inquiétant. III Un poème qui joue sur sa forme 1. La forme du serpent Après avoir vu la dualité de la femme, nous verrons maintenant en troisième partie que ce texte est un poème qui joue sur sa forme. Tout d'abord, nous allons voir la forme du serpent. Le titre du poème Le serpent qui danse contient déjà le mot serpent De plus, la métaphore miroiter ta peau fait référence à la brillance de la peau du serpent. [...]
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