Baudelaire est un poète du 19e siècle qui a écrit Les Fleurs de mal. Il a également écrit des textes de critique d'art (notamment de Delacroix).
Vers la fin de sa vie, il a écrit des poèmes en prose dans le recueil Spleen de Paris, sous-titré Petits poèmes en prose.
Dans sa correspondance, Baudelaire a exprimé son admiration pour Aloysius Bertrand qui a, selon lui, « réussi le miracle d'une prose poétique ».
Dans ce texte, comme dans d'autres poèmes en prose du recueil, Baudelaire s'intéresse à la vie parisienne et à la ville.
Quel regard le poète porte-t-il sur ce qui l'entoure ? (...)
[...] Les expressions Et je me couche que moi-même et vécu et souffert dans d'autres que moi montrent que Baudelaire utilise la vie des autres personnages pour alimenter sa propre vie. Vivre, pour Baudelaire, c'est synonyme de souffrir, comme si la souffrance permettait de sentir que l'on est en vie. vivre à la fin du texte reprend vécu dans la strophe précédente pour montrer que l'enjeu de la création, c'est cette vie par procuration rendue possible et nécessaire pour la vie même du poète. La création pour résoudre le désaccord entre le poète et le monde. [...]
[...] Ce processus de création nous montre que pour Baudelaire, c'est un travail vital et nourricier qui est une métamorphose du réel. Il faut donc que le poète transforme le réel pour s'en nourrir : J'ai pris de la boue et j'en ai fait de l'or a dit Baudelaire. On voit bien que le réel est sans cesse à retravailler par la poète et que pour le poète, ce travail de recréation lui permettait de découvrir la vraie réalité des choses, leur essence, ce qu'il y a derrière l'apparence, la véritable beauté. [...]
[...] Il oppose ainsi deux lumières : celle d'une chandelle et celle du Soleil. L'éclairage de la chandelle va ainsi permettre de voir l'objet sous un certain jour. L'énumération d'adjectifs profond, mystérieux et la répétition de plus montrent que la chandelle a de nombreuses qualités profond et mystérieux qui renvoient au fait que le regard ne s'arrête pas à l'apparence, on voit donc plus de choses, et mystérieux montre que cela donne à deviner les choses. fécond montre que cela crée des éléments supplémentaires à l'objet. [...]
[...] Les comparaisons nous permettent de voir un certain regard du poète sur le monde. Le regard du poète Le regard porté sur le monde st subjectif. L'objet banal qu'est la fenêtre prend ici une dimension et donc une beauté mystérieuse car le regard du poète est subjectif. On observe la présence du champ lexical du regard dans la 1ère strophe : regarder les choses peut être dans un 1er les voir objectivement, mais un objet qui est vu peut prendre une dimension mystique quad le poète y m et sa subjectivité. [...]
[...] Lecture analytique : Les fenêtres, Charles Baudelaire Extrait étudié : Celui qui regarde du dehors à travers une fenêtre ouverte, ne voit jamais autant de choses que celui qui regarde une fenêtre fermée. Il n'est pas d'objet plus profond, plus mystérieux, plus fécond, plus ténébreux, plus éblouissant qu'une fenêtre éclairée d'une chandelle. Ce qu'on peut voir au soleil est toujours moins intéressant que ce qui se passe derrière une vitre. Dans ce trou noir ou lumineux vit la vie, rêve la vie, souffre la vie. [...]
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