Analyse linéaire du poème de Baudelaire intitulé Le Cygne (II) et tiré du recueil Les Fleurs du Mal.
[...] Par cette antithèse, Baudelaire veut montrer que le ridicule est sublime. Andromaque est ridicule devant le tombeau vide (car elle sait qu'il n'y a personne à l'intérieur) mais sublime en même temps car touchante. Casimodo est ridicule avec sa bosse et son oeil mais sublime dans son En partenariat avec www.bacfrancais.com dévouement jusqu'à la mort. A noter aussi la structure en chiasme de cette formule 3ème strophe : Andromaque revient (c'est d'ailleurs le point de départ de toute la chaîne des images) : - vouvoiement - la virgule - qualificatifs mis en apposition - adjectifs marquant la déchéance. [...]
[...] Le souvenir prend toute sa place et aide le poète à vivre. 1ère strophe : Paris est pour le poète un réservoir d'inspiration. L'homme de change pas : seul le monde autour change. L'homme est le souvenir à cause de la grande faculté qu'il a : la permanence du souvenir et de l'art. Antithèse fondamentale : "mais" : à ce moment, le du poète s'affirme à travers un pronom personnel "ma". Il introduit une énumération de Paris à travers ses sentiments, ce qui va lui permettre de marquer une opposition. [...]
[...] Conclusion : Le thème de la ville permet à Baudelaire de trouver des symboles forts, ici un Cygne échappé, qui traduisent sa mélancolie existentielle, liée à notre condition de mortel et d'être imparfait. Il reprendra le même procédé dans le "Spleen de Paris" mais sous une autre forme d'écriture : le poème en prose. La ville ici est définitivement devenue pour lui un symbole d'exclusion et de solitude. L'albatros, le Cygne sont autant de symboles de la condition du poète. [...]
[...] Baudelaire a focalisé sur deux images puis a créé une ouverture. Le poème va d'ailleurs en s'élargissant. "jamais-jamais" : sonne la fin des espoirs. Oxymores : "s'abreuver" : des pleurs (cf Vinaigre du Christ). Montre que ces gens là s'enfoncent dans le désespoir. Le verbe "téter" connote le sein maternel mais de la Douleur : comme une bonne louve (cf Romulus et Remus). Ce passage reprend aussi les pleurs d'Andromaque. Séchant comme des fleurs, dans des herbiers. 6ème strophe : On arrive au poète : c'est le bout de la chaîne des exilés. [...]
[...] L'amaigrissement montre le destin déchu de Andromaque. La "superbe afrique" est élogieux car gigantesque pays. Le terme "hagard" reprend les gestes fous du cygne. L'oeil souligne le regard, c'est grâce au regard qu'on voit la raison et la déraison. L'oeil d'Andromaque est allumé par la folie. Elle devient folle de chercher ce qu'elle ne trouve pas, comme le cygne avec l'eau. Métaphore : le brouillard devient un mur : infranchissable = dureté de la ville. Sonorité - rythme - image - métaphore. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture