Les Fleurs du Mal est un recueil poétique de 126 poèmes écrit par Charles Baudelaire (1821-1867). Ce recueil, paru en trois éditions (1857, 1861 et 1868), est composé de six sections très inégales. Le sujet est l'itinéraire d'une âme : celle du poète. « Spleen et Idéal » représente le contraste entre l'élan vers le haut, l'idéal inaccessible et la chute (le spleen). « Tableaux parisiens » montre la tentative d'une évasion dans le monde de la grande ville où le poète retrouve partout son image. « Le vin » décrit le réconfort dans les paradis artificiels. Cette étape n'apporte qu'un repos transitoire. Vient alors l'abandon de l'être à la destruction qui le fascine. C'est le contenu de la section éponyme « Les Fleurs du Mal ». « Révolte » est le moment du sarcasme et de la rébellion contre Dieu. Il ne reste plus qu'une ultime tentative : trouver le repos dans la mort, dans l'inconnu absolu. C'est la fin de l'œuvre, la section « La Mort ».
Ce poème fait partie de la section « Spleen et Idéal » et se trouve juste après les quatre Spleen. Il décrit sous la forme de l'Ennemi, les Spleen et l'Horloge l'action destructrice du temps.
[...] NTEP La virtuosité de la structure métrique Un appauvrissement des cordes de la lyre lié à la construction du poème sur deux rimes Ce poème est composé de trois quatrains suivis à chaque fois d'un vers isolé. Le poème est entièrement construit sur deux rimes en ‘eur' et ‘ute'. C'est une structure accordée au fond. L'impression de clôture par la convergence des rimes embrassées vers le dernier mot du poème Structure en rimes embrassées suivies d'une rime seule qui répète la quatrième : abba a baab b abba a. On a une impression de clôture : la première et la dernière rime sont les mêmes. La rime isolée prolonge la résonnance. [...]
[...] Il y a une fascination du néant que l'on retrouve dans d'autres textes de Baudelaire comme Le Gouffre Le Mort Joyeux et De Profundis Clamavi (Des profondeurs j'ai crié) : Je jalouse le sort des plus vils animaux \ Qui peuvent se plonger dans un sommeil stupide, \ Tant l'écheveau du temps lentement se dévide Pour Baudelaire, il y a deux polarités : l'horreur de vivre et l'extase de la vie. Poème de la vieillesse et de la mort, le goût du néant souligne l'inexorable dénouement du spleen, le désespoir et l'anéantissement. [...]
[...] C'est l'inspiration du poète dont il est question ici. Les chants du cuivre peuvent désigner quelque chose de joyeux, c'est peut-être le mode majeur de la dispute. Les soupirs de la flûte en revanche sont plutôt le mode mineur, c'est plus mélancolique. La prédominance de la fadeur, de l'insensibilité et de l'indifférence Le printemps adorable a perdu son odeur (cf. les parfums, les couleurs et les sons se répondent Correspondances : appauvrissement de la création du poète. Baudelaire nous dit cette dépossession et ce dessaisissement avec toute une série d'images qui rendent sensibles son désespoir. [...]
[...] Baudelaire, "Le goût du néant", in les Fleurs du Mal Commentaire du Goût du néant des Fleurs du Mal de Baudelaire Les Fleurs du Mal est un recueil poétique de 126 poèmes écrit par Charles Baudelaire (1821-1867). Ce recueil, paru en trois éditions ( et 1868), est composé de six sections très inégales. Le sujet est l'itinéraire d'une âme : celle du poète. Spleen et Idéal représente le contraste entre l'élan vers le haut, l'idéal inaccessible et la chute (le spleen). [...]
[...] Il a du mal à renoncer définitivement à ce qui est la raison de vivre du poète : les sensations pour les correspondances poétiques. L'avidité du monstre Les images composites Comme dans L'Horloge et L'Ennemi on retrouve l'idée de monstruosité du Temps qui ici engloutit dans l'abîme. Ce mot est expressif par ses sonorités. Il signifie noyer : idée de précipice. Les images sont assez composites. La neige est mortelle et se transforme en avalanche car le poète souhaite en sortir au plus vite, c'est comme une agonie. Il appelle la mort comme une délivrance. [...]
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