En grec, cela signifie : « Le bourreau de soi-même ». Ce poème est dédié à une femme. C'est un fantasme, il n'est pas boucher. Les comparaisons sont des fantasmes. Les métaphores sont le « réel ». Il s'identifie à ce qu'il est. Il est le bourreau de lui ?même. Il se torture lui-même (...)
[...] Violences à l'encontre de soi-même. La duplication des comparants (2nd partie) est simultanée avec la disparition des pronoms et adjectifs de la 2ème personne. Cela montre que l'autre est en soi. Il y a des coïncidences entre l'interprétation et l'aspect formel. L'aspect poétique doit primer dans le poème. Les poses phoniques sont les fins de vers, milieux de vers 1ère partie ( 3 premiers quatrains) : Structure grammaticale : 6 vers et 6 vers phrases de 6 octosyllabes, chacune est structurées par 2 comparaisons. [...]
[...] Dans la 2nd partie, il parle à lui-même (je). Les anaphores de je sont plus fortes dans la 2nd partie. Temps des verbes : 1ère partie : futur 2nd partie : présent 1ère partie : verbes d'action 2nd partie : verbes d'état Dans les métaphores, il dit qu'il est : Je suis la plaie et le couteau il se torture lui-même. Il y a le désir de frapper une femme mais il se frappe lui-même. Il y a une antithèse. [...]
[...] Ce que l'on cherche est ce que l'on a perdu et que l'on veut retrouver. Ce que l'on trouve n'est pas ce que l'on cherche. Il cherche quelque chose qu'il a vécu enfant. C'est ce qui est arrivé à Baudelaire. Il fait une grande crise d'adolescence, il est très provocateur, sa mère se remarie avec un général (un bourgeois). Il fait scandale. Il vient d'attraper la vérole. On l'envoie faire un voyage. Il ne parle pas, il est sinistre avec tout le monde. Il arrive à l'île Maurice. [...]
[...] Cela symbolise le désinvestissement. C'est une projection sur le monde extérieur de l'absence de désir. Analogie boucher/Moïse. Il y a un double paradoxe. Le boucher connote le sadisme. Les Hébreux sont dans le Sinaï pour rejoindre la Terre Promise. Ils meurent de soif. Moïse frappe le rocher 2 fois. Le spleenétique est sans affect, sans désir et sans haine. Il meurt d'absence de désirs. La fonction du coup est de ramener le désir (sadisme) pour lui faire atteindre la terre promise du désir. [...]
[...] Ce sont les pleurs qui sont censés faire le voyage. Les coups qu'il donne à la femme doivent ranimer le désir. C'est comme si le cœur se mettait à vibrer comme un tambour qui bat la charge 2ème partie : C'est la réalité. Le monde = divine symphonie Une symphonie, c'est harmonieux : tout mal est compensé par un bien. Divine : le monde a été crée par Dieu. Faux accord : c'est une dissonance. ( diabolicus in musica) Grâce à : locution prépositive. [...]
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