L'Homme va tout au long de sa vie apprendre, il va évoluer, et ceci grâce à l'éducation qu'il va recevoir et la culture qu'on va lui transmettre.
Baudelaire écrivain romantique français du XIX ème siècle, se demande dans cet extrait de l'Éloge du maquillage, si l'Homme naturellement mauvais, par la culture qu'il perçoit, va devenir bon, ou bien rester mauvais, si cette culture va le faire évoluer positivement ou bien négativement, le faire se rapprocher de Dieu, ou bien de l'animal. En effet, selon Baudelaire l'Homme nait naturellement mauvais, et c'est par la culture qu'il va évoluer, car l'Homme est un être de culture. Or cette culture, ce Beau ne sont pas tels qu'on les croit : ils servent pour la grande majorité du temps les intérêts particuliers au détriment des intérêts généraux.
[...] Quelque chose est beau lorsque c'est la culture qui l'impose et non la nature, quand c'est notre civilisation qui nous l'impose. On peut cependant se demander quelle est la part de relativité des jugements dans cette affirmation ? Baudelaire fait ici appel à la notion d'apparence. Il compare la parure à un des signes de la noblesse primitive de l'âme humaine La parure, symbole propre de la culture, reflet de nos civilisations, est ici comparée à une noblesse primitive. Cette dernière est présente dans la Raison qui est enfouie à l'état de nature chez l'Homme. [...]
[...] Baudelaire y fait aussi référence dans l'extrait étudié avec le baby et le sauvage. Cependant, cette société, c'est l'Homme qui l'a créé. Il s'est fixé des lois dans le but de garantir les libertés individuelles de chacun. La culture arrive par le biais de la société qui va définir ce qui est bon juste vrai ou faux. Ainsi, employé au singulier, le mot culture est synonyme de civilisation. Or cette idée de civilisation suggère un mouvement continu de l'humanité vers plus de connaissance et de lumières. [...]
[...] L'Homme peut s'en servir pour s'élever au-dessus d'autre Homme, pour se sentir supérieur. Le racisme va voir le jour, au plus grand désarroi des populations primitives, et de celles qui n'ont pas eu accès à cette culture. A partir de ce moment-là, on assiste à une hiérarchisation mondiale fondée sur l'apparence. Les races dites supérieures soit les races confuse et perverties par la parure, se sentent supérieures aux autres et donc traitent celles qui sont dépourvues de culture avec dédain et supériorité. Mais en réalité, quelles sont les races supérieures ? [...]
[...] L'Homme est en puissance bon, mais il peut être en acte mauvais suivant la culture qu'il reçoit. C'est ainsi que l'Homme est conçu selon Baudelaire dans l'extrait étudié. Cependant, cette nature qui est le bien, est elle forcément à opposer avec le mal que serait la culture ? On oppose souvent la nature avec la culture, et donc l'universel avec le particulier, mais la culture, n'est elle pas universelle ? En effet, tous les Hommes y ont recours puisqu'ils ne peuvent vivre sans. La culture est donc normal, nécessaire à tous les Hommes. [...]
[...] Baudelaire accorde une part importante à la religion dans son texte : nous allons voir ici son rôle. Selon l'auteur, la vertu, est le graal du beau et du bien.Elle ne vient pas directement de l'Homme : il n'a jamais réussi à la trouver de façon autonome, elle lui a toujours été révélée par une présence divine. Ceci voudrait dire, que l'Homme pour évoluer, à besoin que la part de sa Raison qui à l'état de nature ne s'exprime pas et est soumise à ses raisons particulières, soit révélée par une quelconque présence divine, afin de pouvoir entrer en action. [...]
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