Baudelaire, étude du poème "Le poison"

Résumé du document

Le poète parle des différentes manières qu'il a expérimentées pour s'évader de la réalité. Il évoque tout d'abord le vin puis l'opium, avant d'évoquer la femme qu'il aime et qui est pour lui comparable à un poison.
Il s'exprime à la première personne du singulier mais n'intervient que lorsqu'il parle de la femme à laquelle il s'adresse directement (tes yeux...). Il utilise le présent et montre ainsi qu'il s'exprime sur ses sentiments actuels.

Extraits

[...] Baudelaire, étude du poème "Le poison" Le poète parle des différentes manières qu'il a expérimentées pour s'évader de la réalité. Il évoque tout d'abord le vin puis l'opium, avant d'évoquer la femme qu'il aime et qui est pour lui comparable à un poison. Il s'exprime à la première personne du singulier mais n'intervient que lorsqu'il parle de la femme à laquelle il s'adresse directement (tes yeux . Il utilise le présent et montre ainsi qu'il s'exprime sur ses sentiments actuels. [...]

[...] La femme représente pour Baudelaire un plus grand danger, car elle peut le conduire jusqu'à la mort (dernier vers). Le poème est par conséquent progressif. Tout d'abord, il décrit les effets du vin en utilisant les champs lexicaux de la lumière, de l'émerveillement et de la richesse (miraculeux, fabuleux, or rouge, soleil), puis de l'opium qui efface les limites de l'espace et du temps; cependant, dans cette deuxième strophe, on trouve des termes à connotation plus négative, tels que creuse, noirs, mornes et l'âme est menacée par l'infini (remplit l'âme au-delà de sa capacité). [...]

[...] Finalement, la dernière image est celle de la mort, issue fatale de l'amour. On constate que le poème est traversé par le mouvement (surgir, agrandit, allonge, approfondit, charriant, roule . ) et s'achève par la mort qui est l'absence de mouvement. Cependant, si l'on observe l'état du poète, on remarque qu'il est plutôt passif et qu'il subit les effets des trois poisons. En effet, ce sont eux qui agissent : le vin sait revêtir fait, l'opium agrandit, allonge la salive mord . [...]