Baudelaire dans Correspondances, expose sa théorie des correspondances, qui en contient deux. Tout d'abord la correspondance horizontale qui associe une réalité sensorielle à une autre : « les parfums frais » vers 9, qui ici associe le sens olfactif au sens du toucher. C'est donc sa théorie des synesthésies (...)
[...] Au vers 13 les parfums sont qualifiés de lourds et capiteux une correspondance verticale supplémentaire. II) Le verbe poétique Les figures de style Les figures de style els mieux adaptées aux correspondances sont les images. Notamment la comparaison, le mot comme est employé sept fois. Les comparaisons ont une nature comparable mais éloignées dans le temps et l'espace du quotidien. Le deuxième quatrain tourne autour de la comparaison où les parfums, les sons et els couleurs qui se répondent, ainsi que leurs échos. [...]
[...] Commentaire composé de Correspondances, de Baudelaire. Introduction : Correspondances est le quatrième poème des Fleurs du mal, recueil écrit par Baudelaire et publié en 1867., ce poème s'inscrit dans la partie Spleen et Idéal. Ce sonnet est composé de deux parties : une théorique et une seconde présentant sa mise en pratique. Les deux quatrains montrent la théorie, puis un distique suivi d'un quatrain composent ce poème. Comment le poète lie-t-il la théorie poétique avec la mise en pratique ? [...]
[...] D'autres correspondances horizontales sont présentes dans ce poème : Il est des parfums frais comme des chairs d'enfants, Doux comme les hautbois, verts comme les prairies dans cet exemples, hautbois évoque le sens auditif, prairie la sensation visuelle enfin chairs d'enfants évoque le toucher. La seconde correspondance est celle verticale. Des vers 11 à 14, Baudelaire fait référence à la théorie platonicienne qui prétend que le monde réel est une image du monde de l'idée. Le tiret au vers 11 indique que la suite est dotée d'un important sens : celui de passer du relatif à l'absolu. [...]
[...] Au vers 7 : présence de trois e muets qui sont prononcés, deux a se répondent, dans les mots : vaste et clarté ce à quoi s'ajoute l'oxymore entre l'hémistiche. Enfin au vers 12, il y a une diérèse : expansion l'effet d'allongement est d'autant plus accentué. Conclusion : Ce poème explique la révélation des correspondances, de splendeurs situées au delà du visible. C'est cet admirable, cet immortel instinct du beau qui nous fait considérer la Terre et ses spectacles comme un aperçu, comme une correspondance du ciel disait Baudelaire dans l'Art Romantique. [...]
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