Commentaire composé sur le poème Correspondances de Charles Baudelaire, tiré du recueil Les Fleurs du Mal.
[...] "L'esprit et des sens" exprime une inspiration sensuelle et spirituelle. Le poète est comparé aux mystiques qui découvrent l'unité du monde. Conclusion : Fondant ses inquiétudes profondes et ses aspirations esthétiques dans une métaphysique, Baudelaire donne la formule de la poésie moderne : charme et clé du monde, plaisir et connaissance. Le rôle du poète est de découvrir les affinités nouvelles dans l'infini des correspondances possibles, afin de faire éprouver aux hommes l'unité de l'univers. Ce texte peut être rapproché à "Voyelles", poème de Rimbaud. [...]
[...] En effet, les forêts ont été les premiers temples de la divinité, et les hommes en ont repris leur architecture dans leurs constructions : la verticalité des arbres et les "vivants piliers" forment ainsi une analogie. L'expression "La Nature est un temple" exprime une idée d'unité. Baudelaire désigne ici un univers qui existe derrière les apparences. Le grand thème baudelairien développé est donc celui de la quête de l'unité. En partenariat avec www.bacfrancais.com "Laissent parfois sortir de confuses paroles" La nature délivre des messages sibyllins et mystérieux qui ne peuvent être interprétés par des initiés. [...]
[...] Introduction : Le sonnet des "Correspondances" est la pièce IV de la première section de l'oeuvre "Les Fleurs du Mal" intitulée "Spleen et Idéal". Ce poème est essentiel dans l'oeuvre car on en fait souvent le point de départ du Symbolisme (au sens étymologique, le symbole est un signe de reconnaissance). Ce sonnet comporte une des clefs de la poésie baudelairienne : la nature. Elle joue un rôle d'intermédiaire entre l'humain et le divin. Le poète la déchiffre grâce à sa sensibilité, alors que l'homme ordinaire perçoit les mystères du monde mais ne possède pas les instruments du déchiffrement. [...]
[...] En effet, la Nature, vivante, peut être perceptible à l'homme (C'est la philosophie de la Renaissance). II) SECOND QUATRAIN "Comme de longs échos qui de loin se confondent Dans une ténébreuse et profonde unité, Vaste comme la nuit et comme la clarté, Les parfums, les couleurs et les sens se répondent." Ce second quatrain est un prolongement du premier par la reprise de messages et d'analogies. Par exemple, le lien entre l'homme et la nature se note par deux types de perceptions : les perceptions auditives ("confuses paroles") et les conceptions visuelles ("regards familiers"). [...]
[...] Il unifie les sensations reçues par la "nuit" et la "clarté" car elles donnent un sentiment d'immensité, qui est souligné par le terme "vaste". Le vers 7 présente une antithèse formée par une nouvelle comparaison, qui est englobée par un effet d'encadrement. Celui-ci est souligné par les rimes embrassées de la strophe. Au vers le thème des correspondances énumère ce qui relève de l'ouïe, de l'odorat et de la vue, et affirme l'existence d'une analogie entre les différents registres des sensations. [...]
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